Franco Morbidelli a été l’unisson de ses autres collègues équipés d’une moto japonaise en clôturant la première journée d’essais libres du Grand Prix de Barcelone, onzième étape du MotoGP 2023, avec le 18e temps. Placé juste derrière son équipier Fabio Quartararo et devant les quatre Honda, l’italo-brésilien attend de quoi 2024 sera fait en lorgnant notamment sur la très alléchante Ducati Pramac, laissée par Johann Zarco qui a préféré rejoindre … Honda. Mais une voix dans le paddock dit que Morbidelli n’est pas une bonne affaire pour raison médicale, ce qui fera du bruit dans le clan VR46 …
Franco Morbidelli s’était fixé pour objectif d’améliorer ses résultats de vendredi ce week-end, afin d’augmenter ses chances de s’assurer une place en tête de la grille. Bien que l’Italien ait travaillé assidûment le matin, terminant la P1 à la huitième place, cela ne l’a pas beaucoup aidé lorsqu’il a fallu montrer à l’assaut du chrono des essais libres de l’après-midi, essentielles pour entrer en Q2.
Son meilleur temps a été qui plus est annulé à cause d’un drapeau jaune. Sa meilleure tentative suivante, un chrono de 1’40.155 au tour 20/24, l’a classé 18ème, à 1.469 du sommet… « Nous avons réussi à faire du bon travail ce matin, mais cet après-midi, nous avons immédiatement eu davantage de difficultés » raconte l’officiel Yamaha.
« J’avais la même blessure au genou que Franco Morbidelli, et ils m’ont catégoriquement dit de ne pas opérer les ligaments, car le risque était de perdre les derniers degrés de fermeture du genou »
« Malheureusement, lors de l’attaque du chrono, je n’ai pas pu tout mettre en place et j’ai reçu le drapeau jaune sur mon tour le plus rapide » regrette-t-il avant de conclure : « cependant, j’aurais été à moins de 3 dixièmes d’entrer directement en Q2, donc c’est dommage. Nous avons plus eu du mal en attaque contre le temps qu’en rythme ».
Cela étant dit, l’actualité Morbidelli vient aussi de cette évaluation le concernant venant de Marco Melandri qui a signalé sur InSella.it : « j’avais la même blessure au genou que lui, et ils m’ont catégoriquement dit de ne pas opérer les ligaments, car le risque était de perdre les derniers degrés de fermeture du genou. Au lieu de cela, il les a opérés et il n’a plus pu être compétitif depuis l’opération ».
« Avant l’opération, il avait terminé troisième à Portimao, avec une moto de deux ans moins évoluée. Il est revenu la même année avec la machine officielle, et il n’a jamais été rapide » rappelle Melandri. « À mon avis, cette chose affecte, ce n’est pas quelque chose qui lui rend la vie facile. Puis, quand vous savez que vous avez des ennuis, vous commencez à souffrir mentalement. Ou peut-être qu’il s’est rétabli avec le temps, lorsque la moto ne fonctionnait plus ». Le genre de commentaire qui tombe toujours mal lorsqu’un contrat se négocie…
