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Aleix Espargaró

Aleix Espargaró s’en défend, et peut-être pour ne pas réveiller ses vieux démons, mais il a tout de même un ardoise à régler avec ce Grand Prix de Catalogne dont il a été la vedette tragi-comique de la fin de course l’an passé. Tout le monde se souvient de cette image crève-cœur d’un pilote Aprilia ayant offert une prestation remarquable le positionnant second de la compétition saluant la foule et célébrant son podium … Un tour trop tôt avant l’arrivée. Le vétéran du plateau revient sur cet épisode avant de se remettre le nez dans la bulle, mais pas seulement …

Aleix Espargaró ne peut pas y échapper, alors il prend les devants : « l’année dernière, j’ai commis une grosse erreur ici à Barcelone, mais je n’ai pas à me venger. Au début, c’était difficile d’avancer, mais nous sommes humains et nous faisons beaucoup d’erreurs. C’était une grosse erreur, mais cela appartient au passé ».

Ceci exorcisé, il ajoute : « j’essaierai à nouveau d’avoir la vitesse de 2022, d’ailleurs l’Aprilia de cette année est encore plus rapide. Sur le casque, j’ai écrit « un tour de plus » car il faut être attentif au drapeau à damier : peut-être que je ferai d’autres erreurs à l’avenir, mais je ne répéterai pas cela ». Et en effet, il arborera un casque spécial pour ce qui est pour lui un rendez-vous MotoGP à domicile.

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Aleix Espargaró : « la première fois que j’ai roulé sur cette piste, j’avais 10 ans, maintenant je suis ici avec mon frère et c’est un rêve qui est devenu réalité »

« Quand nous arrivons sur les pistes, j’essaie de comprendre si je vois bien le panneau, nous faisons quelques tests pour apprendre de l’erreur de l’année dernière ici à Barcelone, je ne pense pas que je  ferai la même erreur » répète-t-il encore. « J’aime le tracé de Barcelone, il convient à mon style de pilotage où je peux laisser les freins ouverts ».

Il a aussi une relation historique avec le site : « je me souviens de la première fois que j’ai roulé sur cette piste, j’avais 10 ans, c’était ma première piste importante. C’était le début pour moi, je rêvais d’être pilote MotoGP, c’est agréable de voir d’où nous venons, maintenant je suis ici avec mon frère et c’est un rêve qui est devenu réalité ».

Puis il termine sur celui qui sera à nouveau l’homme à battre ce week-end : « le point fort de Bagnaia ? Connaissance totale du projet : il a la meilleure moto, il a une excellente équipe, il travaille avec soin du vendredi au dimanche, il connaît tout le projet parfaitement, il roule comme s’il était à la maison, allongé sur le canapé ».

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