Le Grand Prix de Catalogne, qui se tiendra ce week-end sur le circuit de Montmelò près de Barcelone, soulève des préoccupations quant à l’adhérence modeste de la piste. Brad Binder, le pilote chevronné de KTM, aborde ce problème avec une assurance notable, ayant déjà montré une forte adaptation lors des entraînements de l’année précédente.
« L’année dernière, j’avais de très bonnes sensations ici, malgré un dimanche difficile », explique Brad Binder. « Nous savons ce qu’il faut faire dans de telles conditions. Notre compréhension de la moto est désormais si affinée que nous ajustons les réglages avec précision. »
Le pilote sud-africain de 28 ans, réputé pour sa résilience, est particulièrement impatient de relever ce défi. « J’aime ces conditions et les défis qu’elles représentent », ajoute-t-il, enthousiaste à l’idée de surmonter les difficultés liées à l’usure des pneus.
Toutefois, Binder arrive à Barcelone avec l’espoir de redresser la barre après une série de résultats mitigés. « J’ai besoin d’un week-end sans encombre. Les dernières courses ont été chaotiques pour moi », se souvient-il en évoquant les Grands Prix d’Austin, de Jerez et du Mans où il a accumulé modestement 25 points et subi plusieurs chutes.
Brad Binder : « il faut de l’intelligence pour gérer la course »
Binder insiste sur la nécessité d’une approche réfléchie pour ce week-end MotoGP : « il faut de l’intelligence pour gérer la course. À Barcelone, il faut souvent ralentir un peu à chaque tour, ce qui diffère d’autres pistes où l’on peut augmenter l’allure à mesure que le réservoir se vide. »
Il souligne également l’importance de la composition de la piste : « la quantité de gomme sur la piste pendant les séances d’essais est cruciale. En tant que pilote Michelin, nous devons aussi nous adapter aux résidus laissés par les Moto2 et Moto3. » Qui roulent en Pirelli. Malgré les incertitudes et les défis, Binder reste positif : « chaque week-end est une nouvelle chance. C’est pourquoi je reste optimiste. »