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Que cette période est difficile pour le team Repsol Honda, avec un chef de file à ce point amoindri qu’il assume pleinement devoir suivre les autres pilotes pour faire un chrono, et un Pol Espargaró incapable de prendre la relève du fer de lance de l’équipe de Tokyo !

Pourtant, dès ce matin en FP1, on a cru que les représentants du premier constructeur mondial apercevaient enfin la lumière au bout du tunnel, quand Marc Márquez a réalisé le meilleur temps puis quand Pol Espargaró a fièrement occupé la deuxième position derrière Franco Morbidelli durant une bonne partie de la séance, ne devant sa troisième place finale qu’à l’attaque tardive d’Aleix Espargaró pour s’emparer du commandement.

La FP2 a d’ailleurs globalement commencé dans la même tonalité avec les deux pilotes Honda en tête du classement, Pol Espargaró le premier en 1’40.146, puis Marc Márquez en 1’40.120.

Hélas, cette belle prestation ne résistait pas à la time attack, et, bien que les écarts soient somme toute limités, les deux RC213V basées à quelques kilomètres du circuit étaient repoussées aux 10e et 15e rangs.

Pol Espargaró, qui porte ce soir le flambeau de Honda lors du Grand prix de Catalogne, explique : « C’est une journée étrange, honnêtement parlant. Le circuit de Catalunya n’est normalement pas un circuit extraordinaire pour moi. Ce n’est pas parce que j’ai grandi ici dans cette région que je suis rapide ici. Ce n’est pas un lieu idéal pour moi, car comme la température de l’asphalte est généralement très élevée ici, alors que le niveau d’adhérence est très faible, vous devez rouler de manière très fluide. Mais je ne suis pas le genre de pilote qui conduit en douceur et avec beaucoup de vitesse dans les virages. C’est pourquoi j’ai l’habitude de peiner ici.
Mais dans la FP1 matinale ça s’est plutôt bien passé, avec une 3e place. Les chronos sont venus assez facilement le matin, ainsi je suis également assez satisfait de l’après-midi: nous ne forcions pas beaucoup et les chronos venaient.
Mais nous souffrons du vieux problème habituel : Dès que nous montons un nouveau pneu tendre à l’arrière, nous ne pouvons pas vraiment progresser. Ducati en particulier, et d’autres constructeurs comme Yamaha et tous les autres, trouvent cette demi-seconde supplémentaire que nous ne pouvons pas gagner avec la gomme tendre. On ne peut pas. Il y a un manque d’adhérence et de traction sur la roue arrière. Oui, c’est de ça qu’on souffre. C’est comme ça. Sinon, je me sens bien sur la moto, mais nous ne sommes pas assez rapides. A part ça, notre feeling est très bon et nous avons bien commencé le week-end. Nous devons aussi dire bravo pour le nouveau virage 10, c’est très bien. »

 

 

Classement de la FP2 du Grand Prix de Catalogne MotoGP à Barcelone :

Crédit classement : MotoGP.com

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