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Johann Zarco arrive sur le circuit de Catalunya-Barcelona pour le neuvième rendez-vous du championnat du monde MotoGP à la cinquième place du classement général, à seulement six points de Francesco Bagnaia.

Il y a moins d’une semaine, il a arraché une belle quatrième place lors du Grand Prix d’Italie après avoir été consistant durant tout le weekend, mais le pilote français est toujours à la recherche de cette fameuse aisance sur la moto, qui lui permettrait d’économiser de l’énergie et de viser la victoire, un objectif qu’il n’a encore jamais atteint en catégorie reine.

L’année dernière, le pilote Pramac avait terminé deuxième du Grand Prix de Catalogne derrière Miguel Oliveira, et, de ce fait, s’affirme donc comme un potentiel candidat à la plus haute marche du podium ce dimanche, à l’issue des 24 tours du tracé de 4,7 kilomètres aux portes de Barcelone.

Johann Zarco : « Je n’ai rien à dire de particulier. C’est un bon endroit pour courir pour moi et j’ai de bons souvenirs de l’année dernière avec une belle deuxième place, malgré que je n’ai pas remporté la course. J’aurais peut-être pu l’année dernière mais Oliveira a été plus fort durant toute la course. J’espère que, dès le premier jour, je pourrai avoir un rythme solide pour travailler dessus afin de me sentir plus à l’aise durant la course, puis d’avoir la capacité de jouer ce podium que j’ai manqué pour pas grand-chose au Mugello. Les autres ont été plutôt forts au Mugello, donc j’étais heureux mais le goût du podium a toujours une meilleure saveur que la quatrième place. C’est pourquoi si tout se passe très bien ici, ce sera très bien pour avoir à nouveau un solide résultat lors de courses consécutives : c’est toujours très important. »

À quel point ce circuit ressemble-t-il à celui du Mugello ?
« Ce qui peut peut-être être semblable, c’est qu’il est très exigeant avec le pneu arrière, et qu’il y a une grosse différence entre un pneu neuf et un pneu usagé. Il y a certains circuits où vous pouvez être réguliers sur quasiment les 20 tour, mais ici ça se dégrade beaucoup. Et je dirais que ça se dégrade encore plus qu’au Mugello, même si ce dernier est un circuit où le pneu peut se dégrader. Donc on peut avoir une certaine similarité sur ce point, mais en ce qui concerne seulement le tracé, il y a bien des virages rapides mais pas de changement de direction. Ces derniers sont très exigeants physiquement au Mugello, alors qu’ici, normalement, si vous vous sentez bien, vous ne vous stressez pas mais vous dépensez moins d’énergie. Pour le vieil homme que je suis maintenant, c’est beaucoup mieux ! (Rires). »

 

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