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En ce jeudi 3 juin 2021, Valentino Rossi a répondu aux questions des journalistes depuis le circuit de Catalunya – Barcelona en prélude au Grand Prix de Catalogne.

Nous sommes allés écouter (via un logiciel de téléconférence) les propos du pilote italien qui occupe actuellement la 19e place du championnat.

Comme à notre habitude, nous reportons ici les paroles de Valentino Rossi sans la moindre mise en forme, même si cela est traduit de l’anglais.


Valentino Rossi : « Pour moi, c’est toujours un plaisir de courir à Barcelone c’est un de mes circuits favoris depuis le début. J’ai couru ici durant toute ma carrière, et j’ai toujours beaucoup apprécié. L’année dernière, cela a aussi été un bon weekend pour moi, le meilleur weekend de la saison même si à la fin j’ai commis une erreur et j’ai chuté. Mais j’y étais rapide donc nous devons voir ce qu’il en sera cette année et quelle sera notre performance. »

Comment évolue le mental de compétition des pilotes avant la course ?

« Avant tout, le mental de compétition débute déjà un peu le vendredi, voire même le jeudi après-midi. Heure après heure, jour après jour, c’est comme une route sur laquelle vous vous rapprochez de la course. Mais bien sûr, dimanche est le jour, en particulier après le warm up. En particulier quand les Moto3 démarrent, puis que les Moto2 démarrent, ça ne devient pas facile. Je n’ai pas de truc particulier mais j’essaie de toujours faire les mêmes choses afin d’avoir une trame claire pour régler et être prêt 45 minutes ou une heure avant de commencer à penser à la course. Parfois, je reste avec les jeunes pilotes de l’Academy, et chacun a sa propre façon de faire : Certains rigolent davantage, certains ressentent plus la pression avant la course, tous les pilotes sont différents. J’essaie de suivre ma routine, j’essaie d’être prêt, j’essaie d’amener la moto sur la grille, et sur la grille j’essaie de me concentrer et de penser seulement à la course sans regarder tout le reste. »

Que pensez-vous du fait que Maverick Viñales va continuer cette saison avec Silvano Galbusera ?

« Avant tout, je suis très heureux pour Silvano, car à coup sûr il est très heureux de travailler comme chef mécanicien puisque c’est son vrai métier. Silvano connaît très bien la M1 et connaît très bien en particulier l’atmosphère dans l’équipe. Il connaît très bien Maio Meregalli. C’est toujours un Yamaha boy : Chez Yamaha Italie, le siège social est proche de son domicile et je pense qu’il y a travaillé depuis 25 ou 30 ans, avant même que le team MotoGP naisse. Il connaît donc tout très bien, et de ce point de vue il pourra beaucoup aider Maverick à progresser. »

Dimanche dernier, Pecco Bagnaia a été très honnête et a déclaré qu’il aurait préféré ne pas courir. Lui avez-vous parlé et pensez-vous qu’un pilote doit davantage savoir contenir ses émotions ?

« Selon moi, quand nous avons appris le décès de Jason, cela a été un désastre. Tout le monde a été dévasté mais je savais depuis samedi soir que la situation était vraiment désespérée à cause du problème à la tête qui était sans espoir. Vous espérez toujours un miracle, mais quand j’ai lu la nouvelle, depuis samedi soir je savais déjà plus ou moins que cela pouvait arriver. C’était très très difficile d’apprendre la nouvelle une heure avant la course, au moment où vous commencez à rentrer dans votre concentration. C’est quelque chose de dévastateur, donc si quelqu’un était venu pour me dire « nous ne voulons pas courir », j’aurais été d’accord pour ne pas courir. Mais vous savez, c’est difficile. C’est difficile pour tout le monde et cela dépend de chaque caractère. Comme vous le dites, certains souffrent plus, d’autres souffrent peut-être moins, je ne sais pas, mais c’était difficile pour tout le monde. »

Ce qui est impressionnant, c’est la capacité des pilotes à toujours regarder en avant…

« Je pense que nous avons cette capacité à regarder en avant car nous n’avons pas vraiment le choix (rires). Soit vous vous échappez en courant du motorhome, vous prenez votre voiture et vous rentrez chez vous, c’est une façon de faire, soit vous restez là mais vous savez que c’est dangereux, toujours, quand vous montez sur la moto. Vous devez donc être concentré à 100 % là-dessus, car sinon c’est dangereux pour vous. C’est pour cela, nous pensions déjà au début de la course : Quand la nouvelle est arrivée, nous avons tous été dévastés, mais nous devions courir. C’est la méthode. »

 

 

 

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