Le passage de Casey Stoner dans le stand Ducati lors des deux derniers Grands Prix de la saison a fait son effet auprès des pourtant déjà vainqueurs en MotoGP Jack Miller et Pecco Bagnaia. Les conseils prodigués par le double Champion du Monde, et le dernier titré avec une Desmosedici en 2007, ont été appréciés, au point qu’un rôle de coach à l’année a été évoqué. L’Australien a apparemment la vocation pour la fonction, mais, justement, il vient d’Australie, un pays lointain dont il faut se détacher lorsque l’on veut travailler hors de ses frontières. Et encore plus dans une période de crise sanitaire. Une situation qui a toujours été un crève-cœur pour Casey Stoner.
Casey Stoner ne s’en cache pas, le rôle de mentor pour un jeune pilote lui plairait bien, mais voilà : il est Australien. Et la dérive des continents ne sera jamais assez rapide pour rapprocher ce pays de l’Europe… « C’est quelque chose que j’aimerais faire depuis la fin de ma carrière. Mais ce n’est pas si simple », fait remarquer Stoner qui évoque le grand problème : « j’ai ma famille en Australie. Quand je voyage, je dois la laisser seule pendant longtemps ».
Casey Stoner : « je sais ce qui est nécessaire pour être rapide et pourquoi certaines choses se produisent«
Une situation ingérable puisque le même Stoner ne veut pas n’être présent que pour quelques courses. S’il se lance dans la mission du mentor, il veut la faire correctement. « Même si j’aimerais bien le faire, je n’aimerais pas le faire à moitié. Si je le fais, je veux le faire correctement pour aider quelqu’un », explique Stoner. « J’ai déjà eu de nombreuses discussions à ce sujet avec ma femme et d’autres personnes. J’aimerais bien le faire. Je pense que je peux apporter beaucoup, car j’ai une vision unique ».
«Je sais ce qui est nécessaire pour être rapide et pourquoi certaines choses se produisent », a déclaré le double champion du monde MotoGP. « Cela m’aurait permis d’économiser beaucoup de temps plus tard si quelqu’un m’avait aidé », fait remarquer Stoner qui termine sur Motorsport-total : « j’aurais adoré le faire, mais c’est difficile ».
