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S’il est un homme qui a beaucoup à faire en ce moment en Grand Prix, c’est bien le patron de Dorna Carmelo Ezpeleta… Car il doit tout simplement relever le défi de sauver son paddock du fléau de coronavirus qui ne fait pas que des dégâts sur la santé. Il lamine aussi les économies et les systèmes sociaux. Alors que le confinement et le télétravail sont les nouvelles normes depuis deux mois, l’Espagnol fait feu de tout bois. Il a besoin de compter sur toutes les forces de son chapiteau et parmi elles, celle d’un Valentino Rossi n’est pas la moindre. Mais ce dernier doit se décider sur la suite de sa carrière, à 41 ans…

Quid de Rossi dans les prochaines semaines ? Chez Yamaha, on lui rappelle diplomatiquement les échéances par le biais de l’option Petronas qui aurait besoin d’un délai pour sa mise en œuvre. Du côté du paddock, aucune personnalité n’imagine le Doctor en finir avec sa prolifique carrière au terme de cette année 2020 tronquée dont on ne sait pas encore tout à fait si elle pourra nous livrer une course…

Par ailleurs, lorsque la tourmente coronavirus sera passé, le paddock sera sérieusement chamboulé et affaibli. Pour se refaire une santé, une icône comme Vale ne sera pas de trop… Alors ? Carmelo Ezpeleta se montre calme et serein : « je ne demande jamais à Valentino quand il prendra sa retraite parce qu’il a gagné le droit de choisir ce qu’il veut faire. Si j’aimerais que ça continue ? S’il le veut, oui, Valentino restera ici tant qu’il s’amusera et je suis content qu’il s’amuse. »

Rossi est pratiquement un vétéran en MotoGP et le PDG de Dorna n’a pas manqué l’occasion de plaisanter sur l’âge en mettant en exergue une actualité pourtant dramatique : « pour moi, la question de l’âge n’est pas une condition préalable. Maintenant, ils nous disent que les personnes âgées sont à risque, mais au-delà de cela, j’ai toujours considéré que l’âge est une question de mental, de comment vous voulez faire les choses. C’est quelque chose qui se passe avec le coronavirus, on pensait qu’on était jeune et qu’on faisait des choses jeunes et tout à coup ils vous disent que vous êtes vieux, mais je m’y habituerai » assure-t-il.

Carmelo Ezpeleta termine sur le fait que si le pire n’est jamais certain, il faut aussi reconnaître à l’aune de cette pandémie qu’il peut toujours survenir. Ce qui permet de relativiser des expériences que l’on croyait jusque-là ultime… « Par rapport aux problèmes que nous avons maintenant, en 2015, c’était comme naviguer en eaux calmes » assure le patron de Dorna sur AS. « Nous savions ce qui se passait, ce qui pouvait leur arriver et ainsi de suite. L’expérience montre que nous pouvons toujours nous attendre à quelque chose de plus compliqué. Je serais heureux d’avoir ce problème à nouveau maintenant », sourit-il.

 

 

 

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