Cette saison en est à neuf rendez-vous sur les 14 mis en place sur le sol européen, en pleine pandémie. Un vrai tour de force embelli par la présence d’un public sur certains sites. Avec son protocole sanitaire, le MotoGP a démontré être en mesure d’assumer ses responsabilités. Ce qui ouvre la voie à 2021. Le patron du promoteur Dorna qu’est un Carlo Ezpeleta qui, pendant le confinement, avait mis un plan de sauvegarde de l’activité du paddock, s’est exprimé sur 2021. Avec un espoir : un retour au rythme du monde d’avant…
Dorna peut être fier de son travail et de son Président, Carmelo Ezpeleta. Il a tenu le cap en pleine tempête COViD-19 qui souffle toujours et sans doute encore pendant un moment. 2020 se passe ainsi. Il faut pourtant s’accrocher en espérant des jours meilleurs. Et 2021 ? Sur Canal+, le providentiel espagnol a donné ses espérances, qui, au vu de la conjoncture, ne peuvent hélas pas encore alimenter une feuille de route…
L’idée est de revenir à une certaine normalité, à un calendrier qui permettra au MotoGP de courir même en dehors de l’Europe et surtout avec une série de courses réparties sur les huit mois calendaires traditionnels de mars à novembre. Car une saison comme celle qui se déroule actuellement faite de triple Grands Prix successif et très peu de pauses pour toutes les personnes impliquées dans le paddock met à rude épreuve les organismes.
« Notre idée pour la saison prochaine est d’avoir un calendrier normal »
« Notre idée pour la saison prochaine est d’avoir un calendrier normal » a expliqué Ezpeleta. « Nous devrions commencer au Qatar en mars et terminer à Valence en novembre. Nous avons de nombreuses possibilités, mais l’important est d’avoir montré que nous sommes capables de courir partout malgré la pandémie, nous avons montré que notre paddock ne présente aucun risque ».
Les lignes directrices sont ainsi définies par Ezpeleta : « nous avons presque toutes les dates, mais nous ne sommes pas encore en mesure de publier le calendrier car nous travaillons avec la Formule 1 pour éviter les chevauchements potentiels. Mais l’idée est d’avoir un calendrier qui s’étend sur huit mois ».
Le chantier est donc en cours. Espérons qu’il aboutira à un résultat satisfaisant pour tous. En attendant, Aragon recevra deux Grands Prix à partir de ce week-end, alors que la piste du Mans vient à peine d’être quittée.