Carmelo Ezpeleta est le patron du promoteur Dorna qui travaille à la renommée des Grands Prix dans le concert huppé des sports à audience internationale. Et ce n’est pas simple de non seulement s‘y faire une place, mais aussi la garder. Le spectacle offert cette saison qui inaugure un nouveau format n’est certainement pas exempt de reproches si l’on regarde les infirmeries pleines et des commissaires de la FIM qui n’ont jamais été aussi isolés et critiqués. Mais depuis la télé, le spectacle est grandiose et la compétition incertaine. Mais attention quand même, on est sur un fil…
Sur un fil parce que les MotoGP sont devenues de véritables machines de guerre qui respectent en tout point et d’abord par leur apparence leur vocation à être des prototypes. Cependant, il n’y a toujours que des hommes dessus, même s’ils sont des pilotes aux capacités bien au-dessus du commun des mortels. Le tout se jouant sur des circuits dont les voies de dégagement ne sont pas non plus ductiles…
Carmelo Ezpeleta : « les discussions sont déjà en cours«
Il va donc falloir se pencher sur la question du règlement technique, tout du moins sur le prochain qui est actuellement de l’ordre des négociations. Car rien ne bougera jusqu’à fin 2026, une échéance que rappelle Carmelo Ezpeleta : « vous n’y pouvez rien avant, nous avons signé un contrat avec les constructeurs à ces conditions. Je ne peux pas dire maintenant, ‘Je vais les changer.’ Nous n’apporterions un changement que si tous les fabricants étaient d’accord à l’unanimité ».
Mais si on ne peut rien faire avant, on peut prévenir maintenant. Ce que fait le patron de Dorna en déclarant sur Speedweek : « nous allons certainement ralentir l’augmentation des performances à partir de 2027. Les discussions sont déjà en cours. Mais je dis aussi que les circuits doivent s’adapter ». Un vaste chantier ouvert dont on attendra les résultats avec intérêt car il ne concerne pas seulement les constructeurs. Les circuits sont aussi de la partie.