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Carmelo Ezpeleta

Il n’a échappé à personne que le patron de la Formule 1 était dans le paddock du Grand Prix du Portugal inaugurant la saison 2023 de MotoGP, et Carmelo Ezpeleta lui a même permis d’agiter le drapeau à damier saluant la fin de la course du dimanche à Portimao. Une simple visite de courtoisie ? Que nenni et c’est même celui qui dirige Dorna qui le dit.

La Formule 1 n’a jamais été citée autant comme un exemple pour le MotoGP que depuis ces derniers mois. L’arrivée de la course Sprint a même été identifiée comme une première inspiration pour suivre le modèle de la catégorie majeure en sport-automobile, alors que la compétition moto a été la première à mettre en place ce type de compétition via le WSBK. Une erreur historique qui peut-être voulue, car, avec ce qui va suivre, on va se rendre compte que, décidément, il n’y a jamais de fumée sans feu…

Ainsi, dans un entretien à COPE, Carmelo Ezpeleta ne fait plus du rapprochement entre la Formule 1 et le MotoGP un sujet tabou. Mais bien un projet pour l’avenir.  « J’ai parlé avec Stefano Domenicali pour organiser un championnat de F1 et de moto le même week-end sur le même circuit » annonce l’Espagnol.

Il explique : « à un moment donné, cela nous est venu à l’esprit, Stefano et moi, mais pour le moment, cela ne peut pas être fait. Bien sûr, nous n’arrêterons pas d’étudier la possibilité de le faire, au contraire. Il y a beaucoup de choses à résoudre, car certaines de nos mesures de sécurité ne sont pas bonnes pour eux, il y a aussi la question des différents sponsors… mais nous y réfléchissons ».

F1 et MotoGP sous le même propriétaire ; à partir de 2026 ? La visite de Domenicali à Portimao n'était pas une surprise. un cas

Carmelo Ezpeleta : « s’il y avait la possibilité que le circuit en ville soit bon pour le MotoGP et la F1, nous le prendrions en considération« 

Et puis il y a aussi ça : « j’ai parlé au maire de Madrid » révèle Carmelo Ezpeleta. « Nous devons comprendre s’il est possible de courir en ville. Nous avons besoin de plus grandes voies d’évacuation qui sont plus difficiles à avoir dans les circuits non permanents ». Les MotoGP et les circuits urbains ne s’entendent pas, mais Ezpeleta ne veut pas abandonner l’idée facilement : « s’il y avait la possibilité que le circuit soit bon pour les deux, nous le prendrions en considération ».

Voilà où on en est. Et si ce n‘est pas pour demain, c’est tout de même pour pas trop longtemps : « on a signé des contrats avec les circuits jusqu’en 2027, ce serait pour plus tard » termine Carmelo Ezpeleta. On rappellera que le règlement technique actuel du MotoGP prendra fin en 2026.

Carmelo Ezpeleta, ‘Eventos. Quo Vadis?’, Estudio fotográfico Pujol

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