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Carmelo Ezpeleta

Après l’annulation des Grands Prix en Argentine et en Inde, c’est au tour de la course au Kazakhstan d’être définitivement annulée. Le PDG de Dorna, Carmelo Ezpeleta, a récemment abordé les défis et les conséquences de ces changements de calendrier en pleine saison. Malgré les ajustements nécessaires, il insiste sur l’importance de s’adapter à ces imprévus et suggère des mesures pour l’avenir.

Le Grand Prix du Kazakhstan, initialement prévu en juin puis reporté à septembre, a été annulé, et un second meeting se déroulera à Misano à la place. Cette décision fait aussi suite aux annulations des courses en Argentine et en Inde, perturbant une fois de plus le calendrier MotoGP.

Carmelo Ezpeleta, le patron du promoteur Dorna a expliqué les raisons derrière ces annulations : « nous avons annulé l’Argentine en raison d’une situation politique. Le Grand Prix devrait avoir lieu à nouveau l’année prochaine. » II poursuit : « en Inde, il y avait un problème qui devait être résolu et ils ne l’ont pas fait à temps. Nous avons vraiment essayé de faire le Grand Prix l’année dernière et si c’était à refaire nous le referions parce que nous pensons qu’un Grand Prix en Inde est important. »

Concernant ces deux annulations, Ezpeleta a précisé : « dans les deux cas, nous avions des contrats valides qui n’ont pas été respectés. »

Et ce n’est pas une première … En 2022, le Grand Prix de Finlande au KymiRing a été annulé car la piste n’était pas homologuée à temps. Ezpeleta a évoqué cette situation similaire, notant que bien que le circuit ait été pratiquement terminé, des problèmes géopolitiques ont aussi joué un rôle dans l’annulation.

Kazakhstan

Carmelo Ezpeleta : « désormais, l’organisateur qui veut organiser un Grand Prix doit déposer de l’argent, qu’il perdra en cas de non-respect des conditions »

Pour éviter de telles situations à l’avenir, Ezpeleta propose sur Speedweek une mesure préventive : « désormais, l’organisateur qui veut organiser un Grand Prix doit déposer de l’argent, qu’il perdra en cas de non-respect des conditions. » Cette garantie financière vise à minimiser les risques d’annulations imprévues.

Ezpeleta souligne également la complexité des ajustements de calendrier : « c’est très complexe. L’année dernière, même la Formule 1, qui est parfaitement gérée, a annulé deux Grands Prix au dernier moment. » Il se réfère à l’annulation de la course d’Imola en raison de graves inondations et du Grand Prix de Chine à cause de la pandémie de Covid-19.

Carmelo Ezpeleta conclut en affirmant que son sport doit aussi s’habituer aux annulations imprévues : « nous devrions nous y habituer. Si tu deviens trop restrictif et que tu dis non en pensant « je ne ferai rien pour que cela ne m’arrive pas », tu grandis moins. Nous prenons donc bien sûr certains risques, que nous essayons de réduire au minimum. Bien sûr, nous n’aimons pas annuler, mais ce que nous aimons encore moins, c’est quand les courses se font rares. »

Ainsi, bien que les annulations soient décevantes, elles sont parfois inévitables. Dorna continue donc de travailler pour minimiser les perturbations tout en prenant des mesures pour garantir la tenue des Grands Prix à l’avenir.

Inde

Le GP d'Argentine a été annulé en 2024 en raison de la situation dans le pays