Le moment de la grande explication arrive entre le promoteur des Grands Prix Dorna avec son président Carmelo Ezpeleta en tête et Suzuki avec son conseil d’administration, pour solder les comptes de cette décision de quitter prématurément la compétition. Sur le fond et la forme, les choses seront titres lors d’une réunion au sommet qui aura lieu la semaine prochaine. On parle d’une pénalité de 20 millions d’euros. Une sacrée économie pour Suzuki, à n’en pas douter…
Mais il en est ainsi lorsque l’on ne respecte pas un contrat que l’on a signé. Le constructeur Suzuki s’était engagé à rester en MotoGP jusqu’à fin 2026. Pour en sortir en 2022, il va falloir payer. Ce sera l’objet de cette réunion promise pour la semaine prochaine entre Carmelo Ezpeleta patron de Dorna et la haute direction de Suzuki. Une pénalité économique d’environ 20 millions d’euros est avancée par super7moto. Aux côtés des deux parties se trouveront leurs avocats respectifs…
Le promoteur du championnat du monde, Dorna, a publié il y a dix jours une déclaration écrite sur cette affaire Suzuki, et Carmelo Ezpeleta a fait une déclaration au Mans. « Nous avons été surpris par les nouvelles que nous avons reçues à Jerez« , a-t-il déclaré. « J’ai été informé par Livio Suppo que la décision était de ne pas de continuer après cette saison. La première chose que nous avons dite, c’est que nous pouvions comprendre, mais que nous devions parler de la situation. Parce que nous avons un contrat avec Suzuki que nous n’avons signé que l’année dernière. Nous devons comprendre exactement où se situe le problème. De ce côté-là, nous allons avoir une réunion avec les représentants de Suzuki la semaine prochaine, avec les membres du conseil d’administration. »
Carmelo Ezpeleta : « il est important pour moi de dire à Suzuki que nous ne sommes bien sûr pas satisfaits de leur sortie«
Le PDG de Dorna a souligné : « Il est important pour moi de dire que nous ne sommes bien sûr pas satisfaits de la sortie de Suzuki, mais le plus important est que le Championnat du Monde se déroule très bien. Immédiatement après avoir appris la situation, nous avons reçu de nombreuses demandes de constructeurs ou d’équipes privées. »
« Avoir un championnat du monde avec cinq constructeurs et six équipes privées est exactement la même chose pour nous que l’année dernière et nous sommes d’accord avec cela. En fonction de la nature des propositions, nous déciderons si nous voulons remplacer Suzuki ou continuer dans la situation actuelle, sans Suzuki« , termine Carmelo Ezpeleta sur les options pour l’avenir.