Le patron de Dorna profite de la trêve estivale non pas pour recharger ses batteries, mais pour s’occuper de l’avenir d’un championnat qu’il a su rendre pour le moins attractif. Le temps est loin où la grille de départ du MotoGP avait du mal à se remplir tandis qu’il suffisait de voir la ligne d’arrivée pour marquer des points. Deux époques traversées avec la même icône : Valentino Rossi. Mais le temps passe, comme les années, et la question de la retraite du Doctor devient de plus en plus récurrente. Ce qui n’est pas pour réjouir le patron espagnol.
Valentino Rossi a un contrat Yamaha jusqu’à la fin 2018 et alors qu’il frappe à la porte du club des quadra, des rumeurs fusent sur un prochain team VR46 en MotoGP. Avec des Yamaha et l’assurance d’être de la partie puisque Carmelo Ezpeleta lui a promis que, s’il se décidait à franchir ce pas, il n’aurait pas à s’inquiéter pour son bulletin d’engagement.
Certes, mais c’est surtout sur la piste que l’on veut voir l’homme de Tavullia. Un spectacle à lui tout seul qui n’est pas pour rien dans les audiences télé, ce qui impacte aussi forcément sur le tarif des droits à négocier pour passer les images dans le petite lucarne… Alors lorsque l’on demande à Carmelo ce qu’il pense de la future retraite de Vale, il n’apprécie qu’à moitié : « cela me laisse toujours perplexe lorsque l’on me demande ce qu’il arrivera à Valentino sur la simple lecture de son état civil ».
Il précise : « c’est un pilote qui était en lutte pour la victoire au Grand Prix de France jusque dans le dernier tour et c’est le même qui a gagné à Assen. Et on se demande quand il va prendre sa retraite ? Lui offrir une place sur la grille de départ du MotoGP pour son équipe ? Mais on n’a jamais discuté de ça. Demander quand un pilote va prendre sa retraite alors qu’il joue toujours le championnat, c’est comme faire une insulte ».
Valentino Rossi est quatrième au classement général actuel avec dix points de retard sur le leader Marc Márquez. Les hostilités reprendront le 4 août prochain à Brno.