Carlos Ezpeleta l’a expliqué au nouveau taulier Liberty Media : la grandeur du MotoGP ne vient pas sans son prix. Il s’agit d’un univers où les machines les plus sophistiquées sur le plan technologique se mesurent, pilotées par les 22 pilotes les plus talentueux de la planète. Bien sûr, orchestrer un tel spectacle n’est pas bon marché. Bien que les sommes impliquées ne rivalisent pas avec celles d’autres disciplines de sport motorisé, comme la Formule 1, elles restent conséquentes.
Cela vaut également pour les équipes satellites. Bien qu’elles bénéficient d’un modèle économique légèrement différent – sans la nécessité de développer elles-mêmes les motos, avec des effectifs plus restreints et sans engager les pilotes les plus onéreux –, elles doivent néanmoins aligner plusieurs millions d’euros pour boucler une saison.
Carlos Ezpeleta : « nos équipes indépendantes parviennent à opérer avec un budget d’environ 15 millions d’euros par an »
Carlos Ezpeleta, directeur sportif chez Dorna, a abordé ce sujet dans le cadre d’une réunion avec des investisseurs, à la suite de l’acquisition de la série par Liberty Media : « notre rôle a été d’instaurer un cadre financier rigoureusement contrôlé. Grâce à cela, nos équipes indépendantes parviennent à opérer avec un budget d’environ 15 millions d’euros par an ».
« De notre côté, Dorna, en collaboration avec l’IRTA – l’association des équipes – prend en charge la moitié de cette somme, via des versements fixes et des primes liées aux événements, ces dernières étant prédéterminées et invariables. En d’autres termes, nous contribuons à hauteur de 50 % à leurs dépenses opérationnelles », a-t-il expliqué. L’écosystème du MotoGP dépend donc beaucoup d’une Dorna qui a soutenu à bout de bras ses catégories lors de la crise sanitaire. Liberty Media sait à quoi s’en tenir de ce point de vue là …