Le Salon de Milan est l’occasion pour les pilotes de venir profiter d’un bain de foule et de découvrir les dernières productions moto. C’est aussi l’opportunité de parler des choses de l’actualité et, en MotoGP, elles concernent le cas Lorenzo. Il n’est plus un seul observateur que l’on dira proche du dossier qui remet sérieusement en cause le fait que Por Fuera est au bout d’un chemin qui s’arrêtera après le prochain Grand Prix de Valence. En revanche, tout le monde est à l’unisson pour affirmer que rien ne peut plus continuer ainsi… Ainsi, Carlos Checa.
Un Jorge Lorenzo à ce point en souffrance, c’est visiblement dérangeant à tous les étages du paddock des Grands Prix. De l’employeur Honda en passant par l’organisateur Dorna, sans oublier les pilotes, en activité ou retirés des voitures, bien qu’ayant évolué sur des motos, tout le monde y va de sa compassion, de son empathie, et de ses regrets. Avec ce sentiment général : il faudrait que ça s’arrête.
Carlos Checa, qui reste finalement le dernier pilote Ducati titré en WSBK après l’échec d’Álvaro Bautista cette saison, commente ainsi : « il est difficile de décrire la situation de Jorge Lorenzo, il n’est pas agréable de le voir dans ces positions au classement et sans aucune possibilité de faire mieux. Quand vous avez vécu une année comme celle-ci, il est clair qu’en faire une deuxième, c’est finir par se suicider. »
« Lorsque vous avez essayé de travailler pendant un an et que vous arrivez à en être à ce point d’échec, il est préférable de ne pas donner de continuité. Pour l’amour de Jorge, il doit changer les conditions sportives pour être le Lorenzo d’avant. S’il veut vraiment se battre à nouveau pour les positions de tête et le titre. C’est une décision qu’il doit prendre, mais je ne vois pas de continuité dans ce projet. Et il est préférable de tourner la page » termine Checa sur Motosan. Comme la chronique d’un fin annoncée…