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Reprendre le chemin de la piste, recommencer les courses sont les impératifs d’un promoteur Dorna pour son MotoGP et ses Grands Prix. Il en va de la survie de son paddock mis pour le moment sous perfusion d’urgence. Qui, par définition ne peut durer éternellement. Le coronavirus et les mesures qu’il impose ne veut cependant rien laisser passer. Pourtant, on travaille à un voyage européen avec des effectifs réduits et un public interdit. Mais dans tous les cas, il faudra un Valentino Rossi…

Le MotoGP est frappé de plein fouet par une pandémie qui suscite une crise majeure et générale sur toute la planète. Le premier choc subi imposant à se mettre aux abris, il faut à présent sortir de son trou pour vaquer à ses occupations, sauf à résoudre à la mort économique et social. Mais pour ça, il faut établir de nouvelles règles et de nouveaux processus. Une gageure.

Lorsque ce cadre encore inédit sera défini, ce que l’on y mettra dedans devra être séduisant. Pour le MotoGP, toutes ses forces vives ne seront pas de trop, et, parmi elles, un Valentino Rossi à l’aura intacte et au public fidèle… Même si celui-ci devra se résigner à ne le voir qu’à la télévision.

L’importance de Valentino Rossi dans le paddock et au-delà a été rappelé par un Carlo Pernat qui le connait très bien. Si parfaitement d’ailleurs qu’il assure qu’avec ou sans coronavirus, le Doctor aurait été, de toute façon de la saison 2021… « De ce que j’ai vu déjà l’an dernier, il ne lâche rien » commence l’Italien sur Sportfair. « Son passeport mentionne qu’il a 41 ans, mais c’est juste une blague. Il a plutôt dans les 26 ou 27 ans. Il a un physique sec et affûté, il s’entraîne… Je le connais très bien et il est terrifié à l’idée d’arrêter. La moto, c’est son Disneyland. Il s’amuse comme un fou et il veut toujours gagner. »

« Il peut jouer le top 5 et peut-être quelques podiums » poursuit Pernat. « Je suis aussi un bon ami de Giacomo Agostini, et s’il s’est arrêté à 37 ans, c’est parce qu’il voulait toujours gagner. Valentino prend du plaisir même s’il est quatrième ou cinquième, il s’en moque. On le verra en 2021, et on l’aurait vu quoi qu’il arrive. Cette histoire de courses comme évaluation était une blague. »

L’Italien termine aussi sur cet impératif : « il faut que la moto recommence avec Valentino. Le jour où il ne sera plus là, il sera difficile de garder le public qui est là parce qu’il aime son caractère. Ce ne sont pas seulement des fans qui aiment la moto pour elle-même. Nous repartirons avec lui. » Vale est tellement motivé qu’il s’est même mis à la course virtuelle, rien que pour rire !

 

 

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