Entre Carlo Pernat et Jorge Lorenzo, ce n’est pas le grand amour en ce moment. La raison ? Le premier a froissé l’orgueil du second en suggérant qu’il proposait ses services à Suzuki pour poursuivre sa carrière en Grand Prix au sortir de l’échec Ducati. Por Fuera n’a pas apprécié et a répondu qu’il n’avait jamais eu à solliciter quiconque depuis qu’il évolue dans le paddock. Puis il a terminé ses propos en qualifiant l’Italien de clown. Ce qui, forcément, a renvoyé le balancier de l’autre côté…
Jorge Lorenzo clame à qui veut l’entendre qu’il dit toujours la vérité. De fait, ce n’est pas très glorieux pour Pernat alors que, pourtant, le Majorquin est bel et bien en contact avec Suzuki. Et quoi qu’il en pense, il est en concurrence avec l’espoir Joan Mir pour le poste actuellement tenu par Andrea Iannone…
Reste que le désormais ex manager de Joe le Maniac a commenté : « Jorge devrait regarder du côté d’Aprilia s’il veut vraiment continuer à piloter en MotoGP. Il reste une place là-bas ». Puis il en glisse une autre : « il y aussi la Repsol Honda, mais ça ne marchera jamais. M’est d’avis qu’ils vont faire signer Joan Mir pour qu’il remplace Pedrosa à la fin de la saison 2019 ».
Quant au statut de clown… « Avec Jan Witteveen j’ai onze titres mondiaux acquis sous la bannière Aprilia, je me suis occupé de Cagiva en 1990, l’année de la victoire d’Orioli au Dakar. Sous ma direction, sept titres constructeurs ont été conquis. C’est mon histoire. Je ne vais pas répondre plus avant. Ha si, je pourrais aussi dire que j’ai signé pour trois ans chez Aprilia un jeune pilote qui avait alors 15 ans et qui s’appelait Valentino Rossi ». Carlo Pernat s’occupe aujourd’hui de la carrière d’Enea Bastianini.