Carmelo Ezpeleta fait le point de situation sur un sujet on ne peut plus sensible et mouvant : le calendrier. Car organiser un Championnat du Monde, ce qui signifie parcourir la planète alors qu’elle vit sous le joug d’une pandémie qui commande de fermer les frontières, relève de la gageure. Mais le promoteur Dorna s’est adapté en un temps record en 2020 avec un programme remanié, concentré et une bulle sanitaire qui a montré son efficacité. L’écosystème a aussi été mis au diapason et nous voilà en 2021, prêt à faire face …
Carmelo Ezpeleta a tenu bon dans la tempête et il s’apprête à affronter à nouveau la pandémie pour faire la saison des Grands Prix. Sur AS, il regarde le chemin parcouru entre le monde d’avant et celui d’après … « Nous savons maintenant à quel point la pandémie est grave, et nous avons déjà l’expérience de faire un championnat avec la bulle sanitaire. Nous sommes bien mieux préparés, sans aucun doute ».
Et la crise sanitaire ne laisse aucun répit. Ainsi, la rentrée du MotoGP qui aurait dû avoir lieu à Sepang a dû être annulée. Et le plan B initié dans la foulée, avec une réarticulation du dispositif vers le Qatar, et son tracé de Losail transformé en base de recueil. Une stratégie qui porte d’autant plus ses fruits que les bonnes décisions au sujet du règlement avaient été prises au bon moment : « ce n’est pas une grande perte » dit d’ailleurs Ezpeleta au sujet de Sepang.
Carmelo Ezpeleta : il faut s’adapter et nous nous adapterons »
« Il faut s’adapter et l’important est que nous ayons une présaison. On a parlé aux usines et il est utile que les moteurs et le gel de l’aérodynamique aient été convenus, de sorte que les changements sont moins importants que les autres années. Ce n’est pas une situation idéale, mais nous ne sommes pas dramatiquement touchés par le fait de devoir commencer en mars au lieu de février ».
Le Qatar accueillera deux Grands Prix. La saison sera lancée. Et il faudra s’adapter avec le Portugal à la suite, ce qui veut déjà dire que le calendrier initial est à oublier … « On avait déjà prévu ça. Si vous ne pouviez pas aller en Amérique, cette possibilité était envisagée. Nous avons dû attendre le délai fixé dans les contrats pour décider que nous ne pouvions pas aller en Argentine et aux États-Unis. Maintenant, ils sont reportés et attendent ce qui se passe cette année. L’objectif cette année est de faire un championnat d’au moins 18 courses. Si vous pouvez arriver à 20, parfait, mais au moins 18 et entre les mois de mars et novembre. L’idéal est cela et, si ce n’est pas possible, nous nous adapterons ». Une conviction qui nous assure bel et bien d’une saison.
