Cette fois, les choses sont figées. Carmelo Ezpeleta avait promis qu’au plus tard au 31 juillet, le calendrier de cette saison 2020 de Grand Prix serait définitivement connu. Parole tenue, puisque nous y sommes et que le patron de Dorna confirme ce que son paddock espérait secrètement : ne pas quitter l’Europe en cette année si particulière. Mais l’Espagnol ne reste jamais sur une déception. C’est le Monsieur Plus de la moto. S’il retranche ainsi trois lointaines épreuves de son calendrier, il en rajoute une au programme déjà connu. Laquelle ? Elle n’aura sans doute pas lieu en Espagne…
Terminer la saison à Valence était une tradition, comme commencer la campagne au Qatar était devenu incontournable. Mais dans le monde d’après le début et la fin sont aussi impactés par toutes les distanciations que ce Coronavirus nous oblige à assumer avec ce que nous connaissions avant lui. Le MotoGP a ainsi ouvert sa campagne à Jerez, qui a reçu deux Grands Prix en deux week-ends successifs. Il en restait donc encore 11 jusqu’à ce jour, avec une finale à Valence jouant aussi deux meetings le 8 et 15 novembre.
Le Président de la FIM peut être content, et pour cause…
Mais voilà une nouveauté. Plutôt que d’aller prendre des risques dans un long voyage, Carmelo Ezpeleta a apporté un nouveau-né dans la corbeille. Il se montrera le 22 novembre, et clôturera les débats. De quelle nationalité sera-t-il ? Portugaise, selon toute vraisemblance. C’est Portimao qui sera sur le devant de la scène.
Suite à l’annulation du Grand Prix de Silverstone 2018, Dorna et le nouveau Président FIM Jorge Viegas qui est Portugais ont convenu que le parcours de Portimão en Algarve serait disponible comme site de réserve à l’avenir si un autre Prix Prix échoue.
L’occasion est maintenant là : Portimão a toutes les raisons d’accueillir pour la première fois le Grand Prix du Portugal le 22 novembre. Le championnat du monde de Superbike y aura lieu le 9 août, et même la Formule 1 se déplacera à Portimão pour la première fois en 2020. Au passage, avec un meeting en plus, Yamaha a intérêt à vite trouver la faille technique qui obère la fiabilité de son moteur. Quant à Marc Marquez, ça lui fait une occasion de plus de se refaire.