La rentrée approche ! La preuve ? On a retrouvé notre Cal Crutchlow aux commentaires des choses de la vie en Grand Prix. Et le Britannique a brisé son silence estival avec une expertise bien de chez lui : celle du Grand Prix de Grande Bretagne. Promis aux Pays de Galles sur la base d’un projet sympathique mais qui ne sort pas de terre pour des raisons politiques et financières, c’est Silverstone qui assure l’astreinte. Et l’ennuie, selon le pilote LCR.
Le nouveau pilote HRC pour la saison 2018, en lieu et place de Jack Miller qui a bénéficié de ce statut durant les trois dernières années, est prêt à reprendre le collier pour une seconde partie de saison qui connaîtra le passage chez la perfide Albion. Un rendez-vous qui s’honore, depuis 2010, à Silverstone, et qui devait se vivre depuis 2015 sur un inédit et tout nouveau tracé aux Pays de Galles. Mais ce site relève encore de la vue d’esprit.
Alors Silverstone va de nouveau s’y coller. Une perspective qui désole un Crutchlow qui rappelle le nom de Donington au bon souvenir de tous : « je préférerais aller à Donington car pour un pilote, Silverstone est un circuit ennuyeux ». Pourtant, l’an passé, il était monté sur le podium devant son public. Mais cette performance n’a pas créé un quelconque lien affectif avec Silverstone : « c’est vrai, je suis monté sur le podium l’an dernier, j’y ai déjà fait des courses sympas, mais je veux connaître quelque chose de différent ».
« Cela ne veut pas dire que je déteste Silverstone, pas plus que je ne vais pas m’y donner à 100% ou ce genre de chose. Mais j’aimerais quelque chose d’autre. Silverstone n’est pas vallonné, c’est tout plat. C’est rapide certes, mais ça ne fait pas tout. Et le public est placé assez loin. J’aime sentir le public. Alors si vous aviez à aller ailleurs, ce serait à Donington. Donington offre un autre caractère ».
Cal Crutchlow a couru à Donington durant sa période Supersport et Superbike. Ce circuit a reçu le Grand Prix de Grande Bretagne de 1987 à 2009 avant de tenter des travaux d’homologation pour la Formule 1 qui n’ont pas obtenu les résultats espérés. Enfin, si Crutchlow dit aimer les tracés vallonnés, il ne faut pas qu’il le soit de trop car le même Anglais n’a pas été tendre avec le Sachsenring lors du dernier Grand Prix d’Allemagne…