Luigi Ciamburro / Corsedimoto.com
Cal Crutchlow est heureux de se battre avec un jeune pilote comme Álex Rins. Et sur la Honda, il avoue : « Rapide quand il y a peu d’adhérence, à l’inverse, Jorge Lorenzo non ».
Le Ride Through de Cal Crutchlow en Argentine et sa chute au Texas ont ralenti le démarrage de la fusée Cal Crutchlow. Lors des trois premières courses, il a prouvé qu’il pouvait monter sur le podium, comme cela a été confirmé au Qatar. A Austin, il était à un pas de Valentino Rossi, prêt à le doubler bientôt, mais il a chuté au 6ème tour dans le virage 11. Aucune conséquence physique pour le pilote du LCR Honda, qui avait subi une blessure en fin de la saison 2018 qui a laissé des symptômes jusqu’aux derniers essais hivernaux.
LES COMPLIMENTS A RINS
Pour le Britannique, il manque encore un cran pour être toujours
sur un pied d’égalité avec les meilleurs. Une particularité que
Honda traîne depuis longtemps, mais qui ne semble pas affecter la
performance de Marc Márquez. « Au freinage, nous en ressentons
particulièrement les effets négatifs pendant les poursuites, car
nous savons que nous devons rattraper dans la zone de freinage le
temps que nous perdons dans certains virages ». Cette saison,
il aura souvent à faire avec Álex Rins et il semble y avoir un bon
feeling entre les deux : « Je suis particulièrement satisfait
pour Álex, il méritait la victoire, ainsi que son constructeur, car
Suzuki a travaillé dur pour ce succès… J’aime piloter avec Álex
», a admis Cal Crutchlow, « c’est un bon gars, un garçon
amusant. Depuis la fin de l’année dernière, il s’est avéré être un
missile. Il est rapide et il le fait semaine après semaine et est
très constant. Sa force, c’est qu’il est toujours là. Je ne sais
pas s’il tirera le meilleur parti de la moto, mais il est très
polyvalent ».
HONDA RAPIDE MÊME SANS ADHÉRENCE
Álex Rins traverse une phase de croissance constante et figure
parmi les 4 ou 5 candidats possibles pour le titre. Marc Márquez
reste sur une autre planète et, sans l’erreur d’Austin, nous
serions ici pour parler d’une saison déjà trop monotone. Honda a le
mérite d’avoir une particularité dont d’autres constructeurs ne
peuvent pas se vanter : « Sur les pistes peu adhérentes, nous
sommes plus rapides que les autres. Même si notre moto n’est
probablement pas la meilleure en termes d’adhérence. Comme à
Phillip Island ». Mais le style de pilotage est aussi très
important. Par exemple, Jorge Lorenzo souffre sur les pistes avec
peu d’adhérence : « Il peut mieux rouler sur des circuits avec
de bonnes conditions d’adhérence, sinon il n’a pas d’adhérence sur
la roue arrière », dit Cal Crutchlow, « Nous pilotons la
moto d’une manière différente, mais je préfère que la piste ait une
bonne adhérence ».
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