Le championnat MotoGP n’est plus très loin de sa mi-parcours. Ce week-end, il jouera à Assen puis une semaine après au Sachsenring avant de prendre sa pause estivale. Après sept manches, Marc Márquez semble avoir faire le break avec quatre victoires et 37 points d’avance sur Dovizioso. Mais rien n’est encore vraiment joué et chaque protagoniste doit pouvoir jouer toute ses cartes. Même celles d’alliés éventuels…
Une union qui fait la force qui reste cependant très théorique en Grand Prix. On le voit dans le déroulé de cette campagne où Ducati s’était fait le chantre de la stratégie d’équipe. Petrucci a gagné en Italie en faisant fi des intérêts de son équipier Dovizioso qui a été victime du carambolage Lorenzo en Catalogne. Au bilan, si Dovi est toujours second au général, Rins, mais aussi Petrucci, sont à son contact.
Petrux clame à qui veut l’entendre que le titre ne l’intéresse pas et qu’il se mettra au service de son compagnon chez Ducati dont c’est l’objectif. A voir, car, en deux Grands Prix, DesmoDovi a marqué moins de points que lui. Il n’est qu’à cinq longueurs…
Voilà pour Ducati, mais chez Honda, on peut aussi jouer la carte de la solidarité. Pas avec Lorenzo, encore loin du compte et peu disposé à ce genre d’approche. Mais peut-être avec Crutchlow. Ce dernier répond : « pour le moment, je ne peux lui être d’une grande aide en terminant huitième. C’est ça la réalité du moment. Je m’occupe d’abord de moi-même, mais j’aimerais bien l’idée car ça voudrait dire que l’on pourrait faire premier et deuxième. Dans ce cas, je me ferai une joie de finir deuxième. Mais nous ne sommes pas dans une position pour le faire ».
Cela étant dit, un petit coup de pression psychologique avec des mots choisis, ça ne fait pas de mal à la cause… « Danilo n’a pas eu un aussi bon début de saison que Dovi. Mais il pilote vraiment bien et si vous écoutez ce qui se dit dans le paddock, ça fait plaisir à tout le monde. Il roule bien, son équipe fait du bon travail et ça se voit à présent ».
Reste qu’au vu du scénario vécu jusque-là, Marc Márquez a largement démontré qu’il était en mesure d’assumer seul son destin…
