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Le dur à cuire Cal Crutchlow a souffert sur la piste du Mans. Mais s’il s’est chiffonné une hanche dans une chute mémorable qui n’a pas été amorti par le moindre airbag, il ne s’est pas mordu la langue pour autant. Le revoilà sur le devant de la scène pour faire l’éloge de son équipe actuelle au sein de laquelle il fera tout pour y rester, encouragé par un marché des transferts qui se réduit comme peau de chagrin. De quoi faire passer la frustration de ne pas être considéré comme un candidat potentiel à la succession de Pedrosa ou un bénéficiaire du bras oscillant carbone…Et puis s’entendre avec son équipe n’empêche pas d’en glisser une belle sur son patron…

Tout compte fait, l’Anglais se plait bien où il est. Fort après sa victoire argentine dans une période où les postes à prendre étaient nombreux, le voilà revenu à de nobles sentiments après trois Grands Prix qui lui ont été moins favorables pendant que les mêmes postes se sont raréfiés… « Mon équipe est géniale. On passe du bon temps tous ensemble, y compris dans le box. Il faut se faire plaisir avec son team car on est tous séparés pour longtemps de nos proches. Ce n’est pas un métier facile. Il faut un bon environnement et c’est ce que l’on a ».

Il précise sur Tuttomotoriweb : « d’ailleurs, cela a été le cas partout où j’ai roulé. J’étais bien chez Tech3. Demandez à Hervé Poncharal quel a été son meilleur pilote et il prononcera mon nom. Je ne veux pas dire meilleur sur la piste, mais dans l’ensemble. Chez Ducati, c’était la même chose, je discutais tous les deux jours avec Davide Tardozzi. Et je continue à avoir des contacts avec mes mécaniciens depuis 2014. C’est pareil chez LCR ».

Mais voilà l’heure du patron qui sonne : « Lucio Cecchinello est une personne faible. Je n’aime pas ça car je préfère quelqu’un qui me secoue un peu de temps à autre. Mais mes relations avec lui sont très très bonnes ».

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