L’intersaison est à présent à moins d’un mois de sa fin si bien que les pilotes se préparent déjà activement pour une rentrée qui aura lieu début février à Sepang. Un tracé malaisien qui accueillera les premiers tests de cette année 2020 au terme de laquelle le plateau du MotoGP sera sans doute différent de celui qui a ouvrira la saison. Les contrats vont en effet devoir être renouvelés ou négociés. Parmi ceux-là, on pense évidemment à celui de Valentino Rossi, comme à celui de Cal Crutchlow, qui n’a pas caché une réflexion sur la retraite. Mais l’Anglais prévient qu’il y aura un troisième larron dans cette logique. Et il s’agit d’Andrea Dovizioso…
Il faut apparemment s’y attendre : à la fin de la campagne 2020, certains pilotes de pointe du MotoGP prendront leur retraite, comme Dani Pedrosa l’a fait en 2018 et Jorge Lorenzo en 2019. A 40 ans passés, Valentino Rossi a toute la légitimité pour faire valoir ses droits à pension. De son côté, avec un corps usé et douloureux, Cal Crutchlow, en bon père de famille, a aussi toutes les raisons, à 34 ans, de raccrocher son cuir.
Le pilote LCR Honda fait un point sur sa situation, tout en donnant une information : « je vais voir comment va être le début de la saison 2020. Andrea Dovizioso et Valentino Rossi feront exactement de même », a déclaré Crutchlow à MCN. « Il y a des pilotes qui regarderont le début de la saison 2020 avant de prendre une décision. »
L’Anglais annonce donc aussi Dovizioso à l’aube d’un changement dans sa carrière… Il continue néanmoins sur son propre sort : « je n’ai pas imposé un certain nombre de courses avant de prendre une décision. Si vous parlez à Lucio Cecchinello maintenant, je peux prolonger chez LCR aussi longtemps que je veux. Et je suis sûr que Honda serait également intéressé de me garder. J’ai une excellente connexion avec eux ».
Mais s’il parle de la fin, Crutchlow se souvient aussi de ses débuts en MotoGP, en rendant hommage à celui qui l’a repéré, Hervé Poncharal : « j’étais le meilleur pilote britannique en 2010. C’est moi qui ai simplement pris le risque. J’aurais pu me mettre à l’aise dans le Championnat du Monde Superbike. Mais ma vie est maintenant plus que confortable. Après le premier semestre 2011, j’ai dit à Hervé Poncharal que je voulais retourner aux superbikes. Mais il a dit : « non, nous continuerons à le faire ensemble. » Lors de la dernière course de 2011, j’étais quatrième. J’ai également commencé l’année 2012 avec une quatrième place et je me suis toujours senti à l’aise depuis sur les MotoGP. »
