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Avant la longue pause estivale, le MotoGP se rend à Assen, qui accueille à nouveau les trois catégories après une absence forcée en 2020. Selon les techniciens de Brembo qui travaillent en étroite collaboration avec tous les pilotes du championnat du monde MotoGP, le circuit TT d’Assen n’est pas très exigeant pour les freins.

Sur une échelle de 1 à 5, il a reçu une note de difficulté de 1. C’est la plus faible du championnat 2021, moins que les 2 unités de Phillip Island et Portimao. Assen a une vitesse maximale de 310 km/h, mais le nombre de courbes rapides permet aux systèmes de freinage de refroidir facilement. Et c’est précisément la présence de tant de courbes qui en fait le meilleur banc d’essai pour les roues Marchesini.

Marchesini, le choix de ceux qui exigent le meilleur.

Marchesini fait partie du groupe Brembo depuis mars 2000 et partage la même usine de production. Une fois de plus, lors de la saison 2021, les roues Marchesini en magnésium forgé apparaîtront sur près de deux tiers des motos concourant en MotoGP, avec des roues à 5 et 7 rayons en Y à l’avant et des roues à 7 rayons à l’arrière.

Ces roues sont fabriquées par multiforgement 3D en matrice fermée et traitement thermique, et offrent une rigidité maximale et une inertie minimale. Le gain de poids apporté par les roues Marchesini (qui, avec les pneus, représentent la masse rotative non suspendue la plus importante) augmente l’accélération et la maniabilité de la moto lors des changements de direction, tout en améliorant la réponse des freins.

Légèreté et performance pour les motos de route aussi

Marchesini ne se contente pas de fournir les pilotes professionnels une expérience exaltante, mais développe également des solutions qui garantissent des performances élevées pour les utilisateurs de motos de route. Avec leur style unique, elles bénéficient d’un design d’avant-garde, d’une analyse structurelle et de méthodes de test de pointe.

Les roues M7R Genesi ont sept rayons fabriqués dans un alliage de magnésium généralement utilisé dans l’industrie aérospatiale, avec un forgeage multidirectionnel et des matrices optimisées pour la géométrie finale de la roue : elles sont de 26 à 41% plus légères que les roues standard, selon le modèle de moto.

En savoir plus sur les roues Marchesini.

MotoGP vs Superbike 1-1

Malgré ses 18 virages, le circuit TT d’Assen est très fluide, avec plusieurs virages rapides et un seul virage serré, où la vitesse tombe en dessous de 180 km/h. À l’exception du Mans, les circuits qui ont déjà accueilli des courses cette année ont toujours eu au moins une section de freinage avec une décélération supérieure à 200 km/h, avec des pointes proches de 250 km/h.

Les dix sections de freinage à chaque tour impliquent une utilisation totale des freins de 29 secondes, soit l’équivalent de 31 % de la course. Le championnat du monde de Superbike, qui aura lieu dans un mois, comporte aussi dix sections de freinage. Cependant, l’utilisation des freins est d’un peu plus de 26 secondes par tour, même si la charge sur le levier de frein des motos dérivées de la production est de presque 38 kg par tour, contre 36,6 kg pour les MotoGP.

Un peu plus de 4 secondes avec 1,5 g

Sur les dix sections de freinage du TT Circuit Assen, une seule est classée comme exigeante pour les freins, huit sont de difficulté moyenne et les autres sont légères.

La section de freinage en descente vers la droite dans le virage Haarbocht (virage 1) est celle où les pilotes et les systèmes de freinage doivent travailler le plus dur. Les motos atteignent 285 km/h, et les pilotes freinent pendant 4,3 secondes au cours desquelles ils parcourent 221 mètres. Pour atteindre 111 km/h et amorcer le virage, les pilotes doivent appliquer une charge de 5,3 kg sur le levier de frein et subir une décélération de 1,5 G.