Pedro Acosta, la révélation de Tech3 GASGAS au MotoGP, pourrait bien se diriger vers une intervention chirurgicale pour traiter un cas avéré de syndrome des loges. Après un premier Grand Prix au Qatar riche en rebondissements, où il est passé de la quatrième à la neuvième place dans une chute de performance initialement attribuée à l’usure des pneus, une autre cause a été envisagée. Des examens post-course ont écarté l’hypothèse des pneus, pointant plutôt vers un problème physique pour Acosta.
Motorsport révèle que le jeune prodige, après avoir bravé la compétition au Portugal pour la deuxième étape du MotoGP 2024, sera soumis à un examen médical pour déterminer s’il nécessite une opération afin de corriger ce désagrément. Curieusement, la douleur dans son avant-bras gauche pourrait être liée à un réajustement de la commande de la correction d’assiette, modifié juste avant le Grand Prix.
Pedro Acosta : « je suis prêt à envisager une chirurgie »
« Le syndrome des loges pourrait être la raison de ma baisse de performance au Qatar, » explique Acosta, qui avait maintenu la configuration de son dispositif de correction d’assiette à une position fixe durant les essais de Sepang et du Qatar, avant un ajustement de dernière minute. « Cette douleur inattendue sera évaluée juste après la course de Portimao. S’il s’avère nécessaire, je suis prêt à envisager une chirurgie, surtout avec la pause de trois semaines avant le Grand Prix des Amériques. »
Ce phénomène, bien que courant parmi les pilotes de MotoGP, avec la majorité ayant déjà subi une intervention chirurgicale pour pallier ce problème, pourrait marquer un tournant pour le jeune Acosta, dont le talent précoce a déjà suscité l’admiration. Son audace au Qatar, illustrée par un dépassement mémorable sur Marc Marquez, a non seulement capté l’attention du paddock mais lui a aussi valu des éloges de la légende Valentino Rossi.
Pedro Acosta, à seulement 19 ans et déjà perçu comme la plus grande révélation depuis Marc Marquez en 2013, se prépare pour le challenge de Portimao. Si sa performance reste sous les feux de la rampe, c’est désormais sa résilience physique qui sera scrutée de près.