pub

C’est sur les rotules que Bradley Smith a terminé avec sa saison 2017 de MotoGP. Officiel KTM, il s’est partagé entre son quotidien de pilote à défier le chrono et le travail de développement. Deux mondes qui, selon l’aveu de l’Anglais, ne sont pas faciles à concilier. C’est d’ailleurs cet équilibre délicat à trouver qui, selon lui, a bien manqué lui coûter sa place de titulaire sur la RC16…

Au passage Pol Espargaró était dans le même cas que lui tandis que Mika Kallio était tout à son travail de développement, avec quelques invitations à honorer. Le premier l’a poussé aux oubliettes et le second a montré qu’il avait toute la légitimité pour lui prendre son poste. Qu’il a tout de même gardé après des derniers meetings encourageants.

Sur cette situation, Mr Smith explique qu’il a découvert qu’un pilote satellite avait, tout compte fait, une vie plus facile que celle d’un officiel : « c’est une expérience qui m’a ouvert les yeux sur pas mal de choses » dit-il sur Autosport. « Lorsque vous êtes sur une moto satellite, vous avez bien plus de choses que vous ne pensez de prime abord qui vous rend la vie plus facile. Vous n’avez sans doute pas la moto dernier cri, mais vous ne partez jamais de zéro. Vous avez déjà une base incroyable ».

« Mon nouveau statut de pilote d’usine m’a demandé physiquement et moralement bien plus que je ne l’imaginais. Le plus dur était de faire le distinguo entre le travail de développement et le moment où je devais chercher la performance. Au vu de mes résultats, force est de constater que je n’ai pas su gérer idéalement cette situation. Mais j’ai incroyablement appris et j’ai adoré le processus ».

Bradley Smith a terminé 21ème la saison passée avec 29 points, soit 26 de moins que son équipier Pol Espargaró.

Tous les articles sur les Pilotes : Bradley Smith

Tous les articles sur les Teams : KTM MotoGP