La nouvelle année est toujours l’occasion de formuler des vœux. C’est ainsi ce qu’à fait Bradley Smith, le pilote d’essai Aprilia, qui souhaite que les constructeurs puissent à leur guise, poursuivre le développement de nouvelles technologies sur les machines sans qu’un plafond budgétaire ne vienne les en empêcher.
Aprilia est actuellement dans les profondeurs abyssales du classement des constructeurs même si ces pilotes, dont Aleix Espargaró travaille ardemment à la tache. Il est soutenu par Andrea Iannone qui sera fixé sur son sort le 07 janvier quant à une suspension éventuelle eu égard au soupçon de dopage qui plane sur la tête du bellâtre Italien.
C’est KTM qui s’est imposé cette saison comme la cinquième force en MotoGP. Honda, Yamaha, Ducati et Suzuki sont déjà hors de portée du constructeur Italien qui aura fort à faire encore cette année. Cependant, tel que l’explique son pilote d’essai Bradley Smith, les ressources ne manquent pas. Selon Smith, les constructeurs doivent pouvoir garder la main : « s’il y avait un plafond budgétaire, il serait difficile d’augmenter les chances d’Aprilia. Dorna fait un travail fantastique année après année en essayant d’utiliser le même ECU et le même fournisseur pour les pneus. Mais c’est du MotoGP et nous devons essayer de donner de la liberté aux constructeurs. Le MotoGP est un sacré enjeu » a expliqué le Britannique.
« Il y a beaucoup de technologies formidables qui naissent du paddock tous les jours. Vous devez donner libre cours aux fabricants pour qu’ils puissent travailler. Ils doivent trouver un sponsor pour le financement. Nous sommes très chanceux d’avoir Piaggio, c’est l’un des plus grands groupes de motos au monde » a précisé le pilote âgé de 29 ans.
« Si nous voulons atteindre le niveau de Honda, Yamaha ou KTM, nous pouvons le faire. Il faut se donner les moyens de le faire en tenant compte de ce que veut aussi l’entreprise. Si c’était moi qui était aux commandes, je donnerai le plus d’argent possible pour poursuivre le développement des motos : j’embaucherais 150 ingénieurs pour fabriquer le châssis. Mais ce n’est pas moi qui prend les décisions et je sais que dans ce monde politique, il faut plus que simplement investir de l’argent, il faut du temps, une structure et un vrai projet » a conclu le pilote originaire d’Oxford.