Le monde du MotoGP se prépare à un nouveau chapitre avec KTM, où Brad Binder salue l’arrivée d’Aki Ajo à la tête de l’équipe, louant sa franchise sans détour. Ajo, un vétéran du paddock avec une histoire d’amour profonde avec KTM, prend les rênes de l’équipe d’usine pour 2025, succédant à Francesco Guidotti.
Brad Binder, le pilote sud-africain au sang chaud et au cœur de compétiteur, a accueilli avec un enthousiasme palpable l’arrivée d’Aki Ajo à la tête de l’équipe MotoGP de KTM. Pour Binder, ce Finlandais à la réputation de fer n’est pas un inconnu. Bien au contraire, il incarne une « politique sans conneries », un mantra qui résonne comme une mélodie familière aux oreilles du pilote. Ajo, c’est l’architecte discret mais implacable derrière les succès de KTM en Moto2 et Moto3, un homme qui a vu défiler sous son aile des talents comme Marc Marquez, Pedro Acosta, et bien sûr, Brad Binder lui-même.
Leur histoire commune est tissée de victoires et de moments décisifs. Binder a décroché la couronne Moto3 en 2016 sous les couleurs d’Ajo Motorsport, avant de se battre pour le titre en Moto2 avec la même équipe. Une ascension fulgurante qui l’a propulsé en MotoGP en 2020.
Aujourd’hui, alors qu’Ajo remplace Francesco Guidotti au poste de directeur d’équipe pour 2025, Binder ne cache pas son excitation. « Honnêtement, avec Aki, c’est vraiment cool pour moi parce qu’évidemment, j’ai déjà passé plusieurs années avec lui en Moto3 et Moto2 », a-t-il déclaré lors de l’événement de lancement de KTM pour 2025.
Brad Binder : « avec Aki Ajo, il n’y a pas de conneries »
« J’aime vraiment sa façon de faire les choses. Pour moi, il est super direct, facile à qui parler chaque fois que vous pensez que quelque chose va bien ou mal. Avec Aki, il n’y a pas de conneries, donc on sait que tout ce qu’il dit est la vérité et rien d’autre. Ça va être vraiment cool, j’ai hâte d’y être » clame l’officiel KTM sur crash.net.
Binder, qui a terminé la saison 2024 à la sixième place du classement général, n’a pas caché ses frustrations face à une saison en demi-teinte, marquée par seulement deux podiums lors de la manche inaugurale au Qatar. Le pilote reconnaît qu’il a tendance à « forcer la machine » quand les choses ne tournent pas à son avantage, une approche qu’il sait devoir revoir. « Pour ma part, je pense que cela s’est produit à plusieurs reprises dans ma carrière où j’ai voulu beaucoup plus que ce que j’ai obtenu à l’époque », a-t-il admis.
« Et quand les choses ne vont pas comme je le souhaite, j’essaie toujours de faire plus d’efforts. L’année dernière, en essayant plus fort, ça n’a clairement pas fonctionné, car j’avais l’impression de passer plus de temps sur moi que sur la moto au début de l’année » précise-t-il.
Mais Binder a tiré des leçons précieuses de cette période tumultueuse. « C’était donc une période d’apprentissage pour moi, c’est sûr, et maintenant je comprends beaucoup mieux comment gérer les choses si elles ne se passent pas aussi bien que je l’espère. » Avec Aki Ajo à ses côtés, Binder voit l’avenir comme une piste ouverte, prête à être conquise. Leur alliance, forgée dans l’authenticité et la détermination, pourrait bien être l’étincelle qui propulsera KTM vers de nouveaux sommets en 2025.
