Brad Binder est revenu sur son impressionnant 366,1 km/h au bout de la ligne droite du Mugello qui lui a donné, le week-end dernier, le nouveau record en termes de vitesse de pointe dans la catégorie MotoGP. Avec sa KTM, il le codétenait déjà avec Jorge Martin, sur Ducati, avec une valeur de 363,6 km/h. Et le Sud-Africain assure qu’il aurait pu faire encore mieux lors du Grand Prix d’Italie. Ce n’est donc que partie remise …
La vitesse enregistrée est d’autant plus vertigineuse que l’on parle bel et bien de moto. Le samedi, lors de la course Sprint, Brad Binder, qui regrettait une simple onzième place à l’arrivée à cause d’une pénalité reçue à la suite d’une bataille jugée trop virile par les commissaires avec Alex Marquez, s’est plus ou moins consolé avec ce nouveau record de 366,1 km/h en vitesse de pointe qui le fait entrer dans les statistiques.
Brad Binder : « là où on le remarque vraiment, c’est quand on freine au même endroit à 10 à 15 km/h plus vite à cause de l’aspiration »
Plus ou moins, car figurez-vous qu’il en a encore dans la poignée … On lit ainsi sur Todocircuito : « dans la Sprint Race, j’avais de très bons sillages et ma moto tournait à plein régime ». Il ajoute : « les gars ont fait un travail incroyable et c’est génial de faire ce record ». Mais il dit aussi : « honnêtement, je n’ai pas atteint le limiteur, donc c’est clair qu’il nous reste encore quelques km/h à aller chercher ».
Et au guidon, ça se passe comment à cette allure stratosphérique ? « C’est un peu étrange, parce qu’on ne ressent pas vraiment ces 4 ou 5 km/h supplémentaires. Là où on le remarque vraiment, c’est quand on freine au même endroit à 10 à 15 km/h plus vite à cause de l’aspiration. C’est là que vous remarquez la différence et que vous vous rendez compte que « j’y suis arrivé très vite » ».
