En Grand Prix, la compétition n’a pas seulement lieu sur la piste. Elle se déroule aussi dans les coulisses et cet affrontement va monter d’un cran dans une saison où tous les ténors du MotoGP vont devoir négocier leur avenir. Ténors mais aussi espoirs, une situation regardée de près par les équipes satellites qui ne peuvent rivaliser avec les usines. Parmi elles, un Marc VDS Racing qui a fait monter en gamme son Champion du Monde de Moto2 Franco Morbidelli. Un protégé, aussi, de Valentino Rossi et le team manager des Belges, Michaël Bartholemy ne le sait que trop…
Après la démonstration l’an passé en MotoGP d’un Johann Zarco venu du Moto2 avec deux titres, tout le monde attend au tournant ce que va donner un Morbidelli couronné dans la même discipline l’an passé. Même si, durant les tests de Sepang, le bal des débutants a été mené par Nakagami, l’Italien suscite l’intérêt. Et notamment chez ses compatriotes. Ainsi, l’usine Ducati : « nous avons entendu cette rumeur qui veut que Ducati soit intéressé par Morbidelli pour 2019. Nous prenons ça comme ça vient. Doit-on en être agacés ? En deux ans, nous avons fait de Franco un Champion du Monde. Il est toujours avec nous. On a avec lui un contrat de deux ans avec une autre en option. Ce qui veut dire 2020 ».
« Mais bon, on ne pourra pas lutter contre la proposition d’une usine qui pourra le payer des millions. Je n’ai pas autant d’argent et je n’en aurai sans doute jamais autant. Je dois vivre avec cette idée et ça ne m’empêche pas de dormir car je n’y peux rien ».
Maintenant, il y a aussi le cas Yamaha exposé sur Speedweek… « En octobre, il y a eu quelqu’un chez Yamaha qui a exercé une forte pression pour l’avoir sur la M1 de Tech3. Mais ils ont vu qu’Hervé Poncharal était très loyal vis-à-vis de Jonas Folger. La loyauté, c’est très important et il n’y en a moins qu’auparavant par ici. Nous aussi, nous sommes loyaux, nous l’avons montré avec Tito Rabat que nous avons gardé une seconde année malgré sa première saison sans résultat. Nous ne cassons pas les contrats de nos pilotes. Respect à Hervé Poncharal pour avoir suivi cette ligne durant la trêve hivernale ».