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Via le site officiel MotoGP.com, nous avons assisté dimanche à la conférence MotoGP post-course du Grand Prix de Catalogne à Barcelone, qui a réuni Fabio Quartararo , Joan Mir et Álex Rins.

Comme à notre habitude, nous reportons ici l’intégralité des propos de joan Mir, sans la moindre mise en forme.


C’est votre quatrième podium en cinq courses, et le troisième consécutif. Racontez-nous votre course et pourquoi les Suzuki remontent si fort en fin de course ?

Joan Mir : « Je suis super content d’aujourd’hui. Nous avons fait un très bon travail durant tout le weekend en travaillant seulement pour la course. Nous savions déjà que notre point fort n’était pas le tour chrono mais nous avons donné notre maximum lors de la qualification. Partir de la huitième position n’est jamais facile. Au début de la course, j’ai essayé de remonter beaucoup de positions sans problème particulier, puis je me suis retrouvé derrière Jack (Miller) et le groupe de tête. Ils attaquaient beaucoup et ils étaient très forts dans la première partie de la course. Puis, vers le milieu de la course, j’ai commencé à me sentir mieux et j’ai réduit la distance. Ensuite, je me sentais très bien et j’ai vu que beaucoup de pilotes peinaient avec leur pneu arrière : Nous aussi, mais pas autant qu’eux. Puis j’ai été proche de rattraper Fabio, mais il avait fait un très bon travail, en poussant sa moto et ses pneus à leur maximum. Aujourd’hui, il était clairement plus rapide que nous. Je suis également particulièrement heureux de voir une autre Suzuki sur le podium, et c’est très particulier pour Suzuki. Je suis heureux pour mon équipe. »

Le temps que vous avez perdu derrière Jack Miller vous a-t-il fait perdre la course ?

« Derrière Jack Miller, c’est toujours très difficile de doubler, et encore plus en début de course. Bien sûr, j’ai perdu quelques secondes à cause de lui, et cela m’a probablement coûté la course, mais je ne pouvais rien faire. Il faisait juste sa course et il allait très vite en début de course, puis il a beaucoup souffert avec le pneu arrière. J’étais beaucoup plus coulé en début de course pour beaucoup économiser le pneu, et j’avais déjà cela l’esprit. Puis, quand j’ai vu que tout le monde ralentissait, j’avais un petit quelque chose de plus qu’eux, également parce que je n’étais pas aussi rapide qu’eux au début. »

Pensez-vous que le championnat va uniquement se décider entre vous et Fabio Quartararo ?

« Je suis d’accord avec Fabio pour dire qu’il est trop tôt pour dire quelque chose maintenant. Bien sûr, nous sommes tous les deux plus ou moins les deux pilotes les plus réguliers sur la grille et nous sommes très proches au classement, mais il est vrai qu’il y a beaucoup de pilotes très rapides, donc je pense qu’il y a encore une grande partie du championnat devant nous et beaucoup de points à distribuer à beaucoup de pilotes qui sont vraiment très forts. »

Les températures de piste étaient très basses. Quand avez-vous décidé de votre stratégie par rapport à la dégradation des pneus ?

« Pour moi, cela a été un peu pareil (que pour Fabio). C’était un peu difficile à comprendre car quand vous suiviez quelqu’un le pneu avant chauffait beaucoup et vous pouviez mieux piloter dans les virages à gauche. Mais quand il n’y avait personne devant vous, le pneu avant commençait à se refroidir un peu, et je perdais du retour et du feeling, principalement du côté gauche. Comme Fabio l’a dit, on s’est fait quelques bonnes chaleurs dans le virage #2, mais quoi qu’il en soit, c’était la même chose pour tout le monde. Nous savions déjà que, ici en particulier, le pneu (arrière) se dégradait beaucoup. J’avais pu faire en FP4 un long run avec le même pneu sur la distance de la course, et j’avais vu que sur la fin, j’ai été en gros 41 puis en 42, et que je ne pouvais pas aller plus vite. Je savais donc que tout le monde allait souffrir en fin de course, donc je m’attendais plus ou moins à ce genre de course aujourd’hui. »

Pensez-vous qu’il soit normal que les pneus décident à ce point de la course ?

« Pour moi, c’est la compétition : Il est impossible d’avoir un pneu qui a les mêmes performances des premiers tours aux derniers tours. Et encore plus en MotoGP ! C’est un fait que chacun de nous sait ça et essaie de gérer de la meilleure façon possible. Comme Fabio l’a dit, chaque moto a des points positifs et des points négatifs, et nous essayons simplement de faire de notre mieux avec les points positifs que nous avons. Dans notre cas, c’est que nous sommes constants, donc essayons de faire progresser cette régularité et essayons d’être à 100 % réguliers. »

Classement du Grand Prix de Catalogne MotoGP à Barcelone :

Crédit photo et classement : MotoGP.com

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