Au sortir d’un meeting Misano 2 terminé avec une chute alors qu’il était leader de la course, Pecco Bagnaia voyait son étoile portée au firmament avec les faveurs à peine voilées de Ducati pour le poste qui sera laissé vacant par Andrea Dovizioso à la fin de l’année. A Barcelone, l’Italien n’a pourtant pas encore impressionné après deux jours de meeting. Dans les cordes le vendredi, il doit se résigner à la quatorzième place sur la grille ce samedi. Devant lui, trois autres Desmosedici, dont une GP19. Mais l’attention de l’académicien VR46 ne se porte que sur celles de son équipier Miller et de Johann Zarco. Celle de Petrucci n’est pas prise en compte. Comme quoi Bagnaia ne pense qu’à 2021…
Pecco Bagnaia se voit condamné à une solide remontée ce dimanche sur le tracé de Montmélo s’il veut quitter la Catalogne sur une bonne note. Celui qui incarne la relève chez Ducati s’est en effet pris les pieds dans le tapis lors de ces qualifications du samedi. Et il reconnaît bien volontiers qu’il est coupable de sa situation qui le met seulement 14ème sur la grille de départ.
« J’ai fait une erreur, alors que j’étais dans les temps de Miller » admet Pecco. « Je n’étais pas assez rapide dans le dernier secteur pour aller en Q2. Ce secteur est mon point faible, je dois donc y travailler, peut-être en regardant les données de Jack et Zarco, qui sont beaucoup plus rapides ».
Deux noms qu’il répète ensuite mais pour illustre différemment sa position : « en FP4, j’ai maintenu un bon rythme, qui, je pense, me permettra de combattre pour les six premières places. Zarco et Jack font du bon travail mais je suis un peu plus rapide sur le rythme de course ».
« La seconde partie de la course reste un mystère »
« Evidemment partir 14e n’aidera pas, mais ce sera une course atypique à mon avis. Je pense que j’irai bien pour les 15 premiers tours, comme beaucoup d’autres, alors que la deuxième partie de course reste un mystère. J’espère récupérer des places au départ, également grâce au moteur. Si j’arrive à être dans le top huit après quelques virages, ce serait parfait. L’année dernière, j’ai terminé 4e en Australie en partant 15e, donc je n’abandonne pas ».
Il ajoute : « sur cette piste, les pneus s’usent beaucoup, ce qui rend les choses difficiles. Nous avons les mauvais pneus pour la période, mais ce n’est la faute de personne, pas même de Michelin qui s’attendait à des températures plus élevées. Demain, je vais devoir pousser dès le départ sans exagérer, surtout au freinage : je suis généralement doué pour gérer les pneus, mais demain il sera intéressant de voir comment tout le monde peut le faire ».
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