MotoGP, Barcelone J2, Franco Morbidelli (Ducati/Q5-S6) : "je ne suis pas le garde du corps de Jorge Martin"

Franco Morbidelli a réalisé une course Sprint encourageante à Barcelone, terminant à une prometteuse sixième place. Le pilote italo-brésilien a toutefois exprimé quelques regrets quant à sa performance, notamment en raison d’une usure prématurée des pneus avant.

Franco Morbidelli a retrouvé sa compétitivité lors de la Sprint Race du Grand Prix de Barcelone, après un début de week-end difficile. Le pilote Pramac a réalisé une belle performance en décrochant la sixième place, derrière son coéquipier et favori pour le titre, Jorge Martin. Ce bon résultat a suivi un parcours plus compliqué lors des qualifications, où Morbidelli a dû passer par la Q1. Après un bon retour en Q2, il a finalement pris la cinquième place, sur la deuxième ligne de la grille de départ.

Lors de la course Sprint, Morbidelli a pris un excellent départ, se plaçant en quatrième position, juste derrière Martin et Enea Bastianini. Cependant, après avoir tenté un dépassement sur Bastianini, il a atteint ses limites. « Tout s’est très bien passé dans la première moitié de la course. C’est incroyable le grand pas que nous avons fait entre vendredi et samedi. J’étais au départ en 4ème place, juste derrière Jorge et Enea. Mais lors de la première attaque contre Enea, j’ai atteint mes limites. La température des pneus à l’avant était déjà trop élevée et j’ai commis quelques glissades« , a expliqué Morbidelli.

**Franco Morbidelli : « en ce qui concerne la lutte pour le titre, je reste neutre »**

Malgré ses efforts pour dépasser Bastianini, Morbidelli a dû laisser passer Aleix Espargaró et Alex Marquez. À la fin, il a réussi à maintenir la sixième place, se battant fermement contre Marc Marquez. « Vers la fin, j’ai eu une belle bataille avec Marc pour la sixième place – au moins, j’ai gagné« , a-t-il commenté.

Dans le contexte de la lutte pour le titre, Morbidelli a pris une position claire : « une chose est sûre : je voulais dépasser Enea parce que je voyais une chance de monter sur le podium – et non pas parce que je voulais protéger Jorge d’Enea. Je ne suis pas le garde du corps de Jorge. En ce qui concerne la lutte pour le titre, je reste neutre. Le match contre Enea était à part ; il s’agissait de notre course et non du championnat du Monde. Mais je ne m’impliquerai pas dans ce qui se passe sur la route entre Jorge et Pecco. »

Alors que dimanche marquera la fin de l’aventure de Jorge Martin avec Ducati, Morbidelli, lui, poursuivra son chemin avec le constructeur de Bologne en tant que pilote de l’équipe VR46 Racing.