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Johann Zarco a brillé lors de la première journée du Grand Prix MotoGP Solidarité de Barcelone, se permettant même de longtemps mener la practice du vendredi après-midi avant de la conclure à une très belle 4e position.

A moins de trois dixièmes de seconde du plus rapide du jour, le pilote français savoure pleinement ce résultat qu’il espère confirmer lors de la qualification, même s’il s’attend à des courses plus difficiles…

Comme à notre habitude, nous reportons ici ses paroles lors de son débriefing, sans la moindre mise en forme, et ce soir directement transcrit du français.


La french touch aujourd’hui ?
Johann Zarco
: « Ouais, c’est cool ! Comme je dis, en fait c’est là où j’aimerais être, où je peux être. Mais en fait je m’y attendais pas (rires), du coup ça fait du bien. » 

C’est un apport du carénage, que tu avais essayé à Misano ?
« Ouais, déjà ça ça aide, le step qu’on a fait après Misano, et après je pense que l’enchaînement de toutes les courses qu’on a faites outre-mer m’apprennent à mieux piloter la moto aussi. Du coup, j’essaie vraiment d’utiliser ces points forts, ce que je ne faisais pas quand j’étais ici (en mai dernier). J’ai commencé à utiliser les points forts de la moto en Allemagne, en Autriche, à Silversone, donc ouais, vers mi-saison, et je me suis concentré là-dessus en me disant qu’il n’y avait pas que du mauvais, et après j’ai réussi à mieux utiliser ça quand même, quand la moto elle a évolué. Et là, je suis trop content parce que de presque dire que j’aurais pu mieux faire, ben c’est très bon ! » 

Comment tu expliques que cette année les pilotes LCR mènent un peu la barque chez Honda au niveau des résultats ?  
« Pour moi, c’est un petit objectif dans l’objectif, d’atteindre le top 10. Je savais que si j’atteignais le top 10, normalement je pouvais être le premier Honda. Après, Taka conduit super bien la moto, du coup je pense que le fait qu’il arrête sa carrière, ça l’a libéré sur la fin, il a tenté un peu plus. Et comme nous, ça se joue à pas grand-chose, dès que quelqu’un fait 4 points, en fait il fait déjà une grosse différence par rapport aux autres. Au début d’année, on comptait les points, et si on arrivait à avoir 2 points sur 4 courses, c’était grandiose. Et du coup, quand on a commencé à faire 4 ou 5 points, j’avais gagné déjà 4 courses. Donc je crois que c’est pour ça qu’on a été devant. » 

Avec le manque de grip sur un circuit comme ça, ce résultat est un peu contradictoire finalement… 
« Mais sur un tour il y a du grip avec le pneu neuf quand même, et là on a un pneu neuf plus tendre que l’autre fois et je pense que ça aide à exploiter la moto. » 

Bradl est là ce weekend en wildcard, tu as pu voir un peu sa moto ? 
« Je n’ai pas du tout vu. Je sais qu’il va y avoir des nouvelles choses, mais je n’ai pour l’instant pas noté de trucs. » 

C’est quoi les autres points forts de cette moto en dehors de sa vitesse de passage qui progresse ? 
« Euh, bah c’est que ça (rires). Non, non, je pense que tu peux mettre beaucoup d’angle sur cette moto, c’est juste pas facile à faire, mais quand tu le fais ça marche bien. » 

 Du coup, ça change ta perspective pour le week-end ? 
« Ouais ! On dirait qu’il y a au moins la 2e ligne de jouable, quoi. Et si ça se fait demain, en améliorant le chrono encore, ben ça permettra de donner des chances à une jolie course. À voir. Vraiment, j’ai dit au début du weekend, là je prends ce qui vient, parce qu’ici quand tu en veux trop ça joue contre toi. » 

Tu t’attends avoir plus de mal en course que sur un tour ? 
« Je crois. Ouais ouais. Cette constance, elle n’est pas facile à avoir, et quand le pneu se dégrade, la moto change de comportement, et ça ce n’est pas facile. » 

Tu sais déjà avec quel pneu tu pars ? 
« Non, on ne sait pas encore? Je ne sais pas si le soft fera la course, la sprint. On ne sait pas non plus sur la longue course si on met le médium ou s’il faudra mettre le Hard. Le très Hard, non, mais j’ai essayé un Hard qui est plus soft à gauche, et pour l’instant ça n’a pas été génial en sensation. Il fait frais, je pense que l’air est frais et ça n’aide pas. » 

Tu as aussi fait le spectacle en dehors de la piste… 
« Oui ! Il y a eu l’enchère, là. Je suis content parce que on a offert un casque, et les enchères, elles sont parties à 3100€. Ca s’est battu entre 2 Français et ça a mis du temps à décoller, mais à la fin ils ont fait un super challenge et j’ai même pris dans les bras le mec qui a gagné, parce ça m’a touché que finalement ça augmente. Parce que celui qui faisait les enchères, ce n’était pas un showman et il ne motivait pas les gens (rires), du coup c’est bien que les 2 Français se soient motivés. Et du coup j’ai fait un salto pour le show. » 

Tu t’attendais à ce prix là ? 
« J’avais dit 3000, et c’est parti à 3100. Une fois, à l’OM, on a offert une combi et elle est partie à 10000, mais là c’était des riches: un repas à l’OM, ouais, c’était des riches (rires). » 

Tu te vois où à l’arrivée demain après-midi ? 
« Je ne sais pas. » 

MotoGP, Barcelone J1 : chronos

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Crédit classement : MotoGP.com

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