Première journée du Grand Prix MotoGP Solidarité de Barcelone difficile pour Fabio Quartararo qui ne passe pas directement en Q2.
Frustration pourrait être le maître-mot de ce vendredi pour celui qui, par ailleurs, semble avoir connu un nouveau souci technique, passé complètement inaperçu en toute fin de séance…
Comme à notre habitude, nous reportons ici ses paroles lors de son débriefing, sans la moindre mise en forme, et aujourd’hui directement transcrit du français.
Pas de Q2, Fabio…
Fabio Quartararo : « Je m’y attendais
un peu. C’est une piste où on a vraiment du mal, une piste où on
est en difficulté. Une piste où ce sont toujours les mêmes
problèmes de grip, et ici où c’est où on le ressent le
plus.
C’est le froid qui accentue le manque d’adhérence
?
« Non, non, non, justement
à l’inverse, normalement avec le froid, ça dépend des températures
mais cet après-midi ce sont des températures idéales pour avoir le
plus de grip. Après, même les chronos, comparé en mai, je crois
qu’ils sont un peu plus lents pour les hommes de devant. Mais c’est
vrai qu’on a vraiment eu du mal
aujourd’hui à rouler. »
Tu ne peux pas te servir des autres datas
?
« On peut, mais ça ne va pas vraiment nous servir. Et
c’est surtout qu’on voit clairement qu’on est la moto qui a le
moins de grip. J’ai réussi à faire quelques tours derrière pas mal
de de motos et on voit que clairement c’est un circuit où virages
3, 4, 7, 9, pratiquement tous les virages, on a besoin vraiment
d’une bonne sortie de virage, et on ne l’a
pas. »
Après les progrès sur la fin
de la tournée outre-mer, tu t’attendais à ça ou tu espérais mieux
?
« Ici, je
m’attendais un petit peu à ça, peut-être un petit peu mieux, mais
surtout de voir comme on est loin sur cet aspect-là, c’est énorme.
Il y a des circuits où quand la piste a du grip on n’est pas aussi
loin de quelques motos. Il y a des circuits, quand vraiment le grip
est bas, on est à des années-lumière, donc comment avoir la
solution pour ça, je ne sais
pas. »
Les progrès sur
l’électronique que vous aviez pu faire n’ont pas servi ici
?
« On a tellement pas de grip
que peu importe ce que je fais, c’est toujours la même difficulté.
On n’arrive pas à faire un pas en avant. Ce n’est même pas la
limite du pilotage, c’est la limite de la moto : on accélère, on
peut tout essayer, la moto glisse tout le
temps. »
Malgré tous les pneus que
vous avez à disposition, il n’y en a pas un qui fait la différence
?
« Il y a une
différence, mais c’est toujours les mêmes problèmes, quoi.
Soft, Medium, on n’a même pas essayé le
Hard, parce que sincèrement c’était déjà très compliqué avec le
médium. Mais c’est toujours la même différence où on glisse dès le
début. Les chronos sont un petit peu mieux, mais c’est la même
chose avec la moto. »
Johann qui fait 4, les Honda globalement qui vont
un peu mieux, qui progressent peut-être plus vite que vous
actuellement ?
« Sincèrement, je m’en fous
un petit peu, je ne suis pas vraiment concerné. Après voilà, c’est
sûr que quand j’étais derrière Johann, on voit que comme je l’avais
dit déjà à plusieurs occasions, il y a des endroits où on est mieux
que la Honda mais il y a beaucoup d’endroits où on est bien pire,
comme le grip. Et ici, ça se ressent
énormément. »
C’est casse-gueule au niveau de l’avant ? Ça ne prévient
pas ou ça se manage ?
« Ça va, ça va, surtout que
Michelin ont fait des bons pneus avant je pense, donc ça va. Je ne
pense pas qu’il y ait eu énormément de chutes, spécialement dans
le virage
5. »
MotoGP, Barcelone J1 : chronos
Crédit classement : MotoGP.com