Le pilote Pramac a réalisé un excellent résultat en Australie la semaine dernière et a ainsi mis un terme à la succession de résultats compliqués qui ne cessaient depuis le début de l’année.
Francesco Bagnaia ne s’attendait pas à vivre une première saison en MotoGP si compliquée après voir coiffé la couronne en Moto2 l’année passée. Et encore moins après le formidable test qu’il avait réalisé en début de saison sur le circuit de Sepang, où il avait terminé second à quelques millièmes de Danilo Petrucci. Mais avec le recul, l’Italien aurait préféré terminer plus loin au classement.
« Ce test a été le plus gros problème de ma saison », a-t-il expliqué à GPOne. « Avoir été si rapide a été contreproductif, car cela m’a fait penser que cela serait facile. Lorsque je suis revenu à la réalité, retrouver le chemin de la compétitivité a été très compliqué. Cela a été illusoire. Je savais que le MotoGP serait difficile, mais ça l’est devenu encore plus. »
Dès lors, un long parcours semé d’embûches a démarré, avec pas moins de six résultats blancs en course. De quoi décourager n’importe qui, mais Bagnaia a su se servir de ses expériences passées : « J’étais arrivé en tant que Champion du monde mais j’avais du mal à être rapide. Heureusement, j’ai appris durant ma carrière à ne pas baisser les bras, surtout lors de mes deux années chez Mahindra en Moto3. Cette expérience m’a beaucoup servi car cela a été l’une des années les plus difficiles à affronter. »
« J’ai compris que je devais changer mon style de pilotage », a-t-il poursuivi. « Je suis allé à Borgo Panigale, et nous avons analysé mes points faibles avec les ingénieurs. Le principal était le freinage et j’ai commencé à travailler dessus. Cela a fonctionné car au Japon j’étais fort sur ce point. »
La libération est enfin arrivée la semaine dernière en Australie, avec son meilleur résultat en carrière en MotoGP avec une quatrième place et un premier podium manqué de seulement 55 millièmes : « À Phillip Island, j’ai piloté pour la première fois avec l’esprit libre, sans trop penser à ce que je devais faire. Tout m’est venu plus facilement et cela a été une grande satisfaction car j’ai tellement travaillé pour y parvenir. Et puis cette piste s’adapte bien à mon style et à la Ducati qui tournait très bien. J’avais beaucoup de confiance en l’arrière. A présent je dois penser à Sepang, une autre piste qui me plaît beaucoup, et je suis très curieux de découvrir mes progrès par rapport au test du début d’année. »