Francesco Bagnaia est arrivé en MotoGP auréolé de son titre acquis en Moto2. Nanti d’un bon contrat Ducati et mis en apprentissage sur la GP18 chez Pramac, l’Italien a d’abord attiré favorablement l’attention lors des tests de Sepang de l’intersaison. Un feu de paille pour le pensionnaire de la VR46 Académie chère à Valentino Rossi, qui, depuis, se débat avec une Desmosedici qu’il veut déjà oublier. A sept Grands Prix de la fin de cette saison, il pense fortement à sa future GP20…
Le Champion du Monde de Moto2, Francesco Bagnaia, connaît une première saison mitigée en MotoGP. L’Italien a chuté de façon inhabituelle et se retrouve, après 12 courses, seulement en 15ème position du championnat des pilotes. Pire, Bagnaia n’est que la troisième meilleur débutant, derrière Fabio Quartararo (Petronas–Yamaha) et Joan Mir (Suzuki).
Une situation qui oblige même Ducati à rappeler qu’il a dans son équipe ce jeune talent italien tandis que toute l’attention se porte sur un Fabio Quartararo qui l’éclipse. En 2020, Bagnaia devrait faire un bond significatif, car il recevra de la part de Ducati une Desmosedici dernier cri. Cette année, le débutant doit se contenter de la machine de l’année précédente et a donc souvent du mal à trouver les bonnes références.
« Je regarde les données de tous les pilotes Ducati, mais c’est difficile parce qu’ils utilisent d’autres motos. Il y a des différences dans les enregistrements de données, il est préférable d’utiliser les données de l’année précédente, mais nous allons regarder ensuite ce qu’ils font avec la nouvelle moto » commente Bagnaia.
En 2020, au sein de l’équipe Pramac, il aura la même machine que son équipier Jack Miller : « c’est un gars bien et un pilote très rapide, il sera intéressant de pousser plus fort avec une moto identique. J’aurai le même matériel que les pilotes d’usine. C’est très intéressant, car je pourrai ainsi regarder leurs données » termine un Pecco Bagnaia déjà impatient.