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En arrivant sur le tracé du Red Bull Ring, Jack Miller a eu le ciel qui lui est tombé sur la tête en apprenant qu’il était peut-être le dernier de son team à ne pas savoir qu’une discussion s’était engagée avec un Jorge Lorenzo qui lorgnait sur sa place chez Pramac. Touché, l’Australien n’a cependant pas coulé et il a livré une belle prestation qui, malheureusement s’est terminée en queue de poisson. Et maintenant ?

C’est un Jack Miller à la mine renfrognée qui rejoignait à pieds son stand Pramac Ducati bien avant la fin du Grand Prix d’Autriche. Le signe d’un abandon qui lui laisse un goût d’autant plus amer que, pour lui, le podium était au bout du chemin de ce Grand Prix d’Autriche : « j’aurais pu pousser Quartararo du podium » commente l’Australien. « Dommage, parce que Fabio n’avait pas le meilleur rythme. Mais pour une raison quelconque, il a ralenti plus que d’habitude lorsque je me suis rapproché de lui. Une fois, je lui ai presque touché le cul au virage 4, ce qui m’a coûté une demi-seconde, ce que j’ai dû rattraper ».

Et c’est là que tout s’est enchaîné… « Quand je suis sorti du virage 8, une petite erreur m’est arrivée : j’ai raté le point de freinage de 2 mètres. J’étais alors à deux mètres de la ligne idéale à l’extérieur. Je me suis retrouvé sur la surface sale et la roue avant a glissé. Je sais exactement ce que j’ai fait de mal. Sinon j’avais tout sous contrôle. J’ai pris soin du pneu arrière très soigneusement. Surtout dans les virages 4, 5 et 8. Je n’ai tout simplement pas laissé la roue arrière patiner. Les pneus se sentaient bien, j’aurais pu tenir jusqu’à la fin. Dommage, nous avons eu une fantastique chance de monter sur le podium. Mais ça n’a pas marché. L’équipe m’a encore offert une moto incroyable, merci ».

Miller a vraiment eu un début excitant. « Cela a commencé au virage 1, je devais dépasser deux lignes de départ… Ensuite, j’ai vu comment Marc voulait bloquer l’attaque de Dovi lors du virage 3, mais j’ai remarqué qu’ils étaient emportés de plus en plus loin. Alors j’ai plongé à l’intérieur, Marc a ensuite essayé de me claquer la porte. Mais j’ai défendu ma terre ! Rins était un peu agressif au début, par exemple au tour 6. J’ai entendu la Suzuki aboyer au milieu de la courbe. Je l’ai laissé passer. Ensuite, je l’ai repassé ».

Miller continue : « je me sentais très bien. J’ai trouvé mon rythme. Marc voulait me doubler à l’extérieur, mais j’ai freiné à mon point de freinage normal et je me suis battu pendant un moment. Sa force est qu’il prend souvent les devants dans les premiers tours. C’est pourquoi j’ai tout fait pour l’arrêter dans les premiers tours. Ensuite, je me suis rapproché de Fabio au tour 4. C’était cette demi-seconde que j’ai perdue. En quelque sorte, la Yamaha est plus stable au freinage que notre moto, avec nous la roue arrière se redresse trop souvent. Mais comme je l’ai dit : j’ai foiré. J’ai gâché le podium. J’aurais dû lâcher le frein et élargir sur le tapis vert … Cela m’aurait coûté une seconde. J’aurais pu me rattraper. Dommage ».

On attend d’être fixé sur le sort de Jack Miller en vue de 2020 avant la prochaine échéance à Silverstone dans deux semaines. La confirmation chez Pramac semble être de mise, mais KTM s’est proposé…

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