Valentino Rossi s’est de nouveau fait dominer durant une journée du vendredi de Grand Prix à la fois par son équipier Viñales et par le rookie à la M1 satellite Fabio Quartararo. Il est aussi encore hors d’un top 10 qui ouvre directement sur la Q2 en évitant l’écueil des repêchages. Mais il est aux portes de la félicité puisque onzième. Il a la Suzuki de Rins derrière lui et son élève Morbidelli est quatorzième. Donc, il est loin de déprimer…
D’autant plus qu’il reste une FP3 du samedi matin qui peut être une bonne planche de salut en raison des températures moins élevées que subira la piste du Red Bull Ring. « J’aimerais faire partie du top 10, mais j’ai perdu du temps à cause du trafic dans mon meilleur tour » a déclaré Rossi. « Mais les prévisions météorologiques pour la nuit à venir et pour samedi sont bonnes. Par conséquent, nous nous battrons dans la FP3 pour atteindre le top dix ».
Le Doctor ajoute : « en dehors de ça, mon rythme de course est plutôt bon, meilleur que celui de l’an dernier. Notre situation ici est certainement meilleure que celle de 2018, car même avec des pneus usés, nous pouvons garder le même rythme. Nous avons fait du bon travail en ce qui concerne l’électronique. Cela nous permet d’épargner le pneu arrière en accélérant ».
« Le premier sentiment ici en Autriche n’est pas si grave. Mais la situation est toujours similaire, beaucoup de pilotes très rapides sur différentes marques effectuent des temps au tour égaux. La FP3 sera très serrée. Mais il sera très, très important d’être dans le top 10 pour pouvoir passer directement à Q2. Nous aurons donc une séance très importante samedi matin ».
« À mon avis, les progrès de Yamaha doivent être reconnus » insiste Rossi. « En FP1, les conditions étaient très bonnes, les températures étaient comme il nous fallait, j’étais cinquième. Dans l’après-midi, il faisait plus chaud, ce qui rendait la tâche un peu plus difficile pour nous. Pour nous, cette piste est difficile car elle a de longues lignes droites et en même temps, vous devez accélérer très sérieusement partout sur le bord du pneu. Le pneu arrière est donc extrêmement stressé. C’est pourquoi nous avons souffert ici ces dernières années, non seulement à cause de la faible vitesse de pointe, mais également à cause de l’usure excessive du pneu arrière ».
Il termine : « cette saison, il semble que nous ayons un peu plus de contrôle sur la consommation du pneus grâce à l’électronique. Nous pouvons donc conduire à un rythme plus constant ».
Spielberg, temps combinés des FP1 et FP2:
1. Marc Márquez, Honda, 1: 23,916 min
2. Maverick Viñales, Yamaha, + 0.066 sec
3. Andrea Dovizioso, Ducati, + 0.117 sec
4. Takaaki Nakagami, Honda, + 0.155
5. Fabio Quartararo, Yamaha, +0.237
6 Jack Miller, Ducati, +0.392
7. Miguel Oliveira, KTM, +0.410
8. Danilo Petrucci, Ducati, +0.414
9. Cal Crutchlow, Honda, +0.420
10. Pol Espargaró, KTM, +0,502
11. Valentino Rossi, Yamaha , + 0.553
12. Álex Rins, Suzuki, + 0.624
13. Francesco Bagnaia, Ducati, + 0.682
14. Franco Morbidelli, Yamaha, + 0.714
15. Johann Zarco, KTM, + 0.754
16. Stefan Bradl, Honda, + 0.839
17. Aleix Espargaró, Aprilia, +0.949
18. Andrea Iannone, Aprilia, + 1.087
19. Karel Abraham, Ducati, + 1.233
20. Tito Rabat, Ducati, +1.317
21. Hafizh Syahrin, KTM, + 1.353