Bien que bénéficiant déjà d’une expérience de la Ducati Demosedici, le passage à la GP23 n’a pas été simple pour Marco Bezzecchi, mais celui-ci est dans une phase de croissance constante et aborde le Grand Prix MotoGP d’Australie avec une certaine confiance.
Certes, il s’est moins vite acclimaté à sa monture qu’un Marc Márquez qui pourtant la découvrait totalement, mais après un début de saison quelque peu laborieux et parsemé d’erreurs, le pilote de Rimini est maintenant plus à l’aise et en récolte les fruits.
Neuvième au classement général avec 134 points après sa septième place au GP du Japon, l’Italien est motivé pour exploiter pleinement les caractéristiques du très rapide tracé australien (où il a signé le titre de Rookie of the Year en 2022 en MotoGP), et veut se confirmer parmi les pilotes les plus compétitifs de la fin de saison.
Des vues à couper le souffle sur l’océan, un circuit parmi les plus appréciés des pilotes, mais une météo toujours incertaine : voilà maintenant le GP d’Australie qui se déroulera dans le cadre exceptionnel de Phillip Island, premier volet d’un triptyque qui pourrait permettre au pilote du Pertamina Enduro VR46 Racing Team de se « débarrasser » de son coéquipier Fabio Di Giannantonio (récemment blessé) et d’Aleix Espargaro, tous les deux à égalité de points au classement général, avant de remonter sur Franco Morbidelli deux points devant lui, voire de viser la septième place du championnat appartenant pour le moment à Maverick Vinales. Mais soyons clairs, son premier adversaire sera le brillant numéro 49 qui occupe l’autre moitié du box, encore handicapé par une luxation de l’épaule gauche et une lésion du cartilage…
Marco Bezzecchi : « Phillip Island est un circuit à apprécier : très rapide, surtout dans le dernier secteur, et très, très beau. Comme toujours, nous devrons faire face à la météo, au vent, au froid, à la pluie, ce ne sera pas facile, mais c’est un aspect dont nous savons que nous devons tenir compte. Au Japon, nous avons fait du bon travail, nous n’étions peut-être pas aussi compétitifs qu’à Mandalika, mais nous avons obtenu de bonnes places et, même avec des conditions d’adhérence différentes, nous avons réussi à nous rapprocher du groupe des meilleurs. Continuons ainsi, trois semaines très exigeantes nous attendent, mais nous pouvons faire un nouveau pas en avant. »
