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Australie

Le Grand Prix d’Australie à Phillip Island est l’un des plus exigeants du calendrier MotoGP, notamment pour les pneus. Connu pour ses courbes rapides et ses variations d’altitude, le circuit met les pneus à rude épreuve, en particulier le côté gauche, qui doit supporter des charges extrêmes sur plusieurs virages. Cette année, le défi est encore plus grand pour Michelin et Pirelli, car le tracé a été entièrement réasphalté, et les deux fournisseur de pneumatiques n’ont pas encore testé le nouveau revêtement…

Cela rappelle les précédents de 2013, lorsque Bridgestone avait dû gérer une situation similaire. À l’époque, des problèmes de dégradation des pneus avaient obligé à raccourcir la course et à instaurer un arrêt au stand obligatoire.

Pour éviter un scénario similaire, Michelin adopte une approche proactive cette année, avec un choix de trois types de pneus arrière – Soft, Medium et Hard. Le Soft est conçu avec une structure traditionnelle, tandis que le Medium et le Hard ont été spécialement renforcés pour résister à la chaleur intense générée par le tracé. Les essais du vendredi seront cruciaux pour déterminer si cette stratégie est suffisante pour affronter les conditions spécifiques de Phillip Island.

Les pneus Michelin et Pirelli seront sous pression à Phillip Island

Pirelli, qui équipe les catégories Moto2 et Moto3, prend également des précautions. Lors du week-end WSBK en février dernier, les pneus avaient atteint leurs limites, entraînant des ajustements de course. Afin de mieux évaluer la durabilité des pneus Moto2, une séance d’essais libres prolongée est prévue vendredi matin. D’une durée de 55 minutes, cette session permettra aux pilotes de faire des runs plus longs et aux équipes de donner un feedback détaillé sur le comportement des pneus.

Le nouveau revêtement, combiné aux particularités de Phillip Island, ajoute une dimension d’incertitude pour Michelin et Pirelli. Les performances des pneus tout au long du week-end seront essentielles pour maintenir la sécurité des pilotes et éviter les scénarios de course chaotiques du passé. Phillip Island représente donc non seulement un défi pour les pilotes, mais aussi un véritable test d’endurance et de fiabilité pour les fournisseurs de pneus…