Pour son Grand Prix d’Australie national et sur ses terres de Phillip Island, Jack Miller arborait, le jour de la course, une combinaison au dessin unique pour la circonstance. L’interprétation en a été comme un rappel à une armure du Moyen-Âge, ce qui, pour l’Australie, n’avait historiquement pas de sens. Alors, pour toute explication, la référence s’est faite sur les codes du preux chevalier qu’incarnerait ainsi Miller dans son tournoi. Mais ce n’est pas du tout ce que désirait faire comprendre le pilote Pramac Ducati qui reconnaît un magistral loupé. Explication…
Jack Miller pour son Grand Prix d’Australie voulait faire un rappel appuyé à l’histoire de son pays en exhumant le souvenir d’un bandit de grand chemin local nommé Ned Kelly. Un homme peu recommandable qui braquait des banques et qui aimait occire l’Anglais à ses temps perdus. Il avait même eu une bande sous ses ordres. Un parcours qui s’est terminé à la potence.
Sa spécificité était qu’il s’était construit une armure pour se protéger des balles. Cette armure artisanale est maintenant exposée à la Bibliothèque d’État de Victoria. Nous parlons là d’un temps qui remonte au 19e siècle. Nous sommes donc loin du chevalier !
Jack Miller a envoyé une photo de l’armure, qui aura bientôt 140 ans, à un designer italien, qui devait concevoir un costume en cuir à partir de ce motif. « Mais le brave homme a mal compris mon idée » a souri Jack Miller. « Lorsque Dainese m’a montré les premières photos du cuir, j’ai été choqué. Mais je n’avais ni le temps ni l’envie de changer quoi que ce soit. Je voulais ressembler au braqueur de banque qui a décroché des honneurs douteux en Australie. En fait, je ressemblais à un étranger. » Mais en montant sur le podium de Phillip Island, « Jackass » a tout de même été prophète en son pays.