Luca Marini continue de progresser sur la Honda RC213V, et après une performance encourageante à Phillip Island, il se concentre sur des ajustements clés pour améliorer ses résultats. L’Italien a terminé le Grand Prix d’Australie à la 14e place, après avoir réalisé le tour le plus rapide des pilotes Honda dans l’avant-dernier tour de la course.
Malgré un départ difficile, Marini a su remonter, mais ses difficultés à chauffer le pneu arrière l’ont handicapé, comme il l’explique : « cela nous a coûté tellement de tours pour mettre de la température sur le bord du composé le plus dur du pneu arrière. Nous ne sommes pas en mesure de lutter avec les autres, surtout contre KTM et Aprilia. Nous sommes lents au début, mais après six tours, lorsque le pneu arrière est prêt, le rythme est devenu super compétitif. »
Le problème, selon Marini, réside dans la répartition du poids de la moto, un facteur crucial pour utiliser le potentiel des pneus Michelin. « C’est une question de répartition du poids. Nous avons tellement de poids à l’avant parce que, par le passé, les motos qui réussissaient étaient construites ainsi, surtout avec les pneus Bridgestone. Mais aujourd’hui, avec Michelin, l’arrière est la meilleure partie des pneus, et nous ne sommes pas en mesure de l’exploiter pleinement », explique-t-il.
Luca Marini : « nous devons observer KTM et si nous y parvenons, nous pouvons nous battre pour la P7 ou la P8 »
La solution pour Luca Marini et son équipe Honda est claire : ajuster la répartition du poids pour charger davantage le pneu arrière, comme le font leurs concurrents. Il souligne notamment l’exemple de KTM, réputé pour sa capacité à chauffer rapidement les pneus arrière : « je pense que nous devons particulièrement observer KTM, car ils sont les maîtres dans ce domaine. Ils poussent fort dès le premier tour. Nous devons trouver un moyen de résoudre ce problème, car si nous y parvenons, nous pouvons nous battre pour la P7 ou la P8 en ce moment. »
Malgré ses difficultés, Marini reste positif quant aux progrès réalisés cette saison, avec des points marqués dans trois des quatre dernières courses. Il voit un potentiel important pour 2024, en travaillant sur ces ajustements cruciaux, et espère ainsi pouvoir rivaliser avec les meilleurs pilotes du championnat.
Avec trois courses restantes dans la saison, Marini et son équipe se concentrent donc sur l’amélioration de la gestion des pneus et de la répartition du poids pour être plus compétitifs lors des prochaines épreuves.
MotoGP, Australie J3,: classement