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Ce dimanche 16 octobre 2022, Álex Rins a répondu aux questions des journalistes depuis le circuit de Phillip Island au terme du Grand Prix d’Australie.

Qualifié 10e, le pilote Suzuki a réalisé une course de toute beauté pour l’emporter dans une course qui a vu le top 7 passer le drapeau à damier en moins d’une seconde, l’arrivée groupée la plus serrée de l’histoire !

Comme à notre habitude, nous reportons ici ses paroles sans la moindre mise en forme, même si cela est traduit de l’anglais.


Álex , quelle course ! Vous n’avez commis aucune erreur et vous avez maintenant gagné sur ce circuit en Moto3, en Moto2 et en MotoGP !
Álex Rins : « Oui, merci. Je suis super heureux de terminer à la première position, avant tout car ce sera la dernière fois avec la Suzuki, ici sur l’île. Donc je suis fier d’être en première position à cause de cela. Puis, pour toutes les personnes qui m’ont soutenu durant toute la saison et durant les mauvais moments, le team et l’équipe à Hamamatsu méritent vraiment. C’était une bonne course et je me suis senti assez bien dès le début. J’ai été en mesure de très bien gérer le pneu arrière. Quand j’étais derrière Pecco, ou en début de course derrière Martin, j’ai réalisé qu’ils pilotaient peut-être un peu trop lentement, et j’ai donc essayé de rester à l’avant en essayant de créer un petit écart tout en prenant soin du patinage du pneu arrière. Mais ils m’ont immédiatement doublé dans la ligne droite et j’ai décidé de rester derrière et d’essayer d’arriver à la fin de la course avec un peu plus. Je savais que si je débutais le dernier tour à la deuxième position, j’avais une chance de doubler Pecco entre le virage 1 et le virage 2. Et on a fait comme ça et on a terminé à la première position, donc je suis super heureux. »

Le virage #2 semble vous convenir particulièrement bien, puisque vous y avez fait de nombreux dépassements. Pourquoi ?
« Sincèrement, avant de commencer la course, vous préparez la course, et avec mon chef d’équipe et mon ingénieur, j’ai écrit sur le plan où étaient les points critiques pour le pneu arrière. Et là, pour le côté droit, ils m’ont dit que cela importait peu, que je n’avais pas besoin de contrôler et que je pouvais forcer dessus. Je pouvais donc faire glisser la moto à cet endroit, et grâce à cela réussir les dépassements. »

L’année a été difficile pour Suzuki et pour vous, mais cette victoire est la façon parfaite de terminer l’aventure…
« Oui, comme vous le dites, cela n’a pas été facile pour nous, en tant qu’équipe, de savoir que l’année prochaine l’équipe dans laquelle vous êtes ne continuera pas dans le championnat du monde. Nous avons donc eu des courses pas très bonnes, et j’ai aussi été impliqué dans quelques chutes avec un autre pilote, et je me suis cassé la main, donc la clé a été de ne pas renoncer. Nous n’avons jamais jeté l’éponge ! Nous méritons donc cette victoire qui et pour toute l’équipe, pour ceux qui ont un contrat pour l’année prochaine et pour ceux qui n’en ont pas. Nous verrons bien ce qui se passe à partir d’ici jusqu’à la fin du championnat, mais celle-ci est pour eux. »

C’est la première fois où tous les pilotes du podium boivent dans leurs bottes : Quel goût cela avait-il après 27 tours ?
« Pecco a commencé et a dit « enlevons nos bottes et faisons comme de vrais Australiens ! », comme Jack l’avait fait quand il a terminé sur le podium. Donc sincèrement, le goût n’était pas excellent (rires), mais c’était bien de le faire (rires). »

Au regard du retrait de Suzuki l’année prochaine, cette victoire est-elle joyeuse ou triste ?
« Et bien, c’est une bonne chose. Nous l’avons vraiment méritée lors de nombreuses courses, mais nous savons où est notre point faible. Sincèrement, je suis en MotoGP depuis 2017 et c’est la quatrième ou la cinquième année où je suis compétitif, et ni Suzuki ni moi-même avons été capables de faire une bonne moto pour un seul tour. Nous avons vraiment beaucoup peiné pour le faire, et lors de certaines courses nous avons eu un rythme incroyable mais nous avons été obligés de terminer cinquième ou sixième pour cette raison. Donc cette victoire est belle. C’est triste que Suzuki s’en aille, mais vivons cette victoire. »

Le rythme de course a été plutôt lent, ce qui vous a facilité les choses…
« Le rythme était très lent mais vous deviez faire ça. Dans ce cas, quand Martín était devant, ou Pecco, ils prenaient soin de leur pneu arrière pour arriver avec le potentiel maximal à la fin de la course, mais demandez aux autres pilotes pourquoi ils n’ont pas terminé devant ! C’était un rythme lent mais vous deviez faire ça. »

Comment jugez-vous cette victoire par rapport aux précédentes ? Est-ce votre meilleure performance ?
« Quand vous gagnez, quand vous rapportez la victoire, c’est toujours bien ! La première a été particulière car j’avais fait une très belle bagarre avec Valentino à Austin, puis, à Silverstone avec Marc, nous avions fait quelques bons dépassements : j’étais derrière lui et j’ai eu plus de motricité dans le dernier virage et je l’ai doublé. Celle-ci était bien aussi : Nous nous sommes battus, nous nous sommes respectés l’un l’autre, tous les dépassement étaient à la limite mais corrects. Il est donc très difficile de choisir une victoire mais celle-ci est une des meilleures. »

 

Résultats du Grand Prix MotoGP d’Australie :

Australie

Crédit classement : MotoGP.com

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