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Jack Miller

Jack Miller s’est fait percuter pour le moins violemment dans son Grand Prix d’Australie par un Alex marquez en totale perdition qui aurait pu tout autant balayer de sa trajectoire un Luca Marini qui a senti le coup venir. Le pilote de la Ducati VR46 a donc esquivé le missile LCR Honda qui a fini sa course contre le dos du pilote officiel Ducati qui jouait à domicile. D’abord sonné, il s’est ensuite relevé, sans même s’en prendre à son bourreau espagnol qui sera logiquement sanctionné d’un long lap lors du Grand Prix de Malaisie qui aura lieu dimanche prochain…

Jack Miller n’aura définitivement pas connu le Grand Prix d’Australie espérée après ses bonnes performances du Japon et de Thaïlande. Mais il n’y est pour rien dans cet abandon qui lui fera sans doute passer quelques mauvaises nuits, car le choc a été rude… « Bien sûr, je voulais bien faire au premier Grand Prix à domicile depuis trois ans. Mais Alex Márquez est tout aussi dévasté que moi », a soupiré Jack Miller après cet accident.

«J’ai eu des dimanches plus beaux, mais aussi des moins bons, c’est sûr», ajoutait JackAss. « La course ne s’est pas déroulée comme je l’avais prévue, je peux vous l’assurer. Parce que je me sentais très bien et j’ai pris un bon départ. J’ai progressé. Ensuite, j’ai failli passer plusieurs fois Pecco, mais j’ai vu qu’il voulait prendre la tête. Ça me convenait, j’ai changé la cartographie et j’ai monté la garde derrière lui. J’ai ensuite attendu patiemment de voir ce que la course me réservait. J’ai remarqué que les gars devant, comme Jorge Martin, poussaient pas mal dans les virages 3 et 12. Je pensais les laisser danser devant. Je savais que de telles manœuvres ne vont pas toujours bien ici, car l’usure des pneus est élevée ».

Jack Miller

Jack Miller : « en une seconde j’ai vu l’arrière de la moto de Bezzecchi puis j’ai vu des étoiles »

« Ce que j’ai perdu dans les virages 3 et 12, je l’ai surtout rattrapé dans les virages 4 et 10. En passant du virage 9 au virage 10, je me sentais vraiment fort » dit-il encore. « Quand Bezzecchi m’a dépassé, j’ai voulu l’attaquer à nouveau au virage 10. Mais je ne suis pas allé aussi loin car j’ai été torpillé au virage 4. C’était au milieu du virage où vous venez de relâcher le frein et d’ouvrir le gaz. Soudain, une roue avant a atterri au milieu de mon dos. J’étais impuissant car en une seconde j’ai vu l’arrière de la moto de Bezzecchi puis j’ai vu des étoiles. J’étais assez sonné. Mais je vais bien maintenant. J’ai juste quelques bleus… ».

Jack Miller n’éprouve pas de colère : « à quoi ça sert ? Nous sommes tous là pour faire de notre mieux. J’ai vu qu’il voulait dépasser Marini et qu’il était un peu trop arrogant pour le faire. Mais nous nous sommes expliqués, il s’est excusé plusieurs fois. Nous avons tous commis des erreurs. Alex Marquez est aussi dévasté que moi parce que nous n’avons marqué aucun point. Et c’est sûr que ça aurait été le cas. Je souhaitais un résultat différent pour mon premier Grand Prix à domicile depuis trois ans » termine celui qui retrouvera Phillip Island en 2023 avec une KTM usine.

Jack Miller

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Crédit classement motogp.com

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