Marc Marquez s’est avant tout amusé ce samedi au Grand Prix d’Australie. C’est dans cet état d’esprit qu’il a opté pour le pneu soft arrière, sachant très bien ce qui l’attendait dans la dernière partie de la course. N’ayant rien à jouer et conscient que sa Honda ne l’amènerait de toute façon nulle part en l’état, son option avait sa logique personnelle. Mais lorsqu’il a vu que Jorge Martin, jouant le titre, avait fait de même, les bras lui en sont tombés …
Marc Marquez a terminé le Grand Prix d’Australie, seizième étape du MotoGP 2023, en 15ème position. Depuis la troisième ligne, il a perdu du terrain après le départ au virage 1, mais a rapidement récupéré et s’est remis à défier le top cinq. Un début de course animé l’a placé parmi les premiers prétendants au podium. Mais ce n’était qu’un feu de paille. Il a dû rapidement adopter une position plus défensive alors que la concurrence s’intensifie autour de lui. Misant sur le soft, la seconde moitié de la course est devenue une question de survie, et il a franchi la ligne d’arrivée en 15ème position pour grappiller un seul point.
Marc Marquez : « j’avais deux options : soit gérer le pneu, soit m’amuser pendant 10 tours et ensuite souffrir, et c’est ce que j’ai fait »
« L’année dernière, les pneus tendres nous ont amenés sur le podium, cette année le pari n’a pas été payant » commente Marc Marquez. « J’espérais une course plus lente, mais Martin a immédiatement attaqué fort et je savais que ce serait une course très rapide. Au début, j’ai pris beaucoup de plaisir dans les dix tours avec Bagnaia et Zarco car nous nous sommes beaucoup battus. Ensuite, j’ai dû changer de tactique et me concentrer uniquement sur le retour de la moto à la maison car je souffrais davantage de la durée de vie des pneus ».
Sur la physionomie de la course proprement dite, il ajoute : « quand j’ai vu Jorge Martin avec le soft, je me suis dit, « mais où va-t-il ? » J’ai été surpris de le voir avec le soft, et puis j’ai commencé à douter qu’il termine la course ». Il précise aussi : « en ce qui me concerne, j’avais deux options : soit gérer le pneu, soit m’amuser pendant 10 tours et ensuite souffrir, et c’est ce que j’ai fait. Est-ce que je me suis amusé ? Oui, parce que les autres géraient et j’allais à fond avec la solution soft et non gérée. Je savais qu’alors le ralentissement viendrait ».
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Crédit classement motogp.com