MotoGP Australie J2, Johann Zarco (Ducati/1) : « je ne réalise pas encore complètement, mais ça fait du bien »

Johann Zarco est décidément un cas à part et c’est même ainsi qu’il est entré dans l’histoire du MotoGP en ne se contentant pas seulement de rejoindre les vainqueurs de Grand Prix dans la catégorie reine du côté de Phillip Island. Non, le Français l’a fait lors d’un Grand Prix d’Australie se déroulant un samedi, ce dont on se souviendra forcément. Après 120 Grands Prix en MotoGP, 20 podiums et huit pole-positions, Johann Zarco peut à présent se targuer d’une concrétisation chez l’élite. Il fallait, ce samedi, se lever tôt pour fêter le succès de Jojo Zarco. Et c’était beau.

Après avoir chanté la Marseillaise, sous les applaudissements de ses compagnons italiens du podium et les équipes invitées au pied de celui-ci, Johann Zarco s’est exprimé sur sa première victoire en MotoGP au micro de Canal+ : « je ne réalise pas encore complètement mais ça fait du bien … La course était belle. Jorge Martin était parti devant et le voir ainsi ralentir sur la fin, ben je me suis dit qu’il y avait vraiment un coup à jouer ».

Il ajoute : « je savais le problème qu’il avait, je voyais que les autres avaient à peu près le même souci. J’avais essayé d’économiser un paquet d’énergie derrière Pecco Bagnaia et ça a bien fonctionné. Au moment où il a fallu attaquer, je suis vraiment content d’avoir pu le faire, donc ça fait vraiment du bien. Il a fallu que la longue course soit le samedi pour débloquer le compteur, mais euh … Je commençais un peu à perdre espoir. Même si j’essaie de travailler au mieux à chaque fois et de donner le max. Il y a certaines sensations, parfois, qui en ont du mal à venir et là il fallait quand même avoir un peu de gestion sur cette course et ça a pu très bien fonctionner ».

Johann Zarco : « pas besoin de faire des fêtes, en fait c’est comme un soulagement »

Il analyse ensuite sa course : « il a fallu beaucoup se battre dès le départ parce que si je ne suis pas trop mal parti, il y en a qui sont encore mieux partis. Je suis bien rentré dans le premier virage on s’est poussé avec Aleix Espargaró, qui est assez agressif et qui arrive à bien placer sa moto, mais j’étais presque étonné de pouvoir aussi répondre à cette agressivité parce que j’arrivais à correctement diriger la moto. Derrière Pecco, je pensais surtout à la 2e place. Je me suis dit « bon ça va on va jouer le podium ». On voyait Martin en en point de mire et à un moment, l’écart s’est maintenu donc on s’est dit, enfin je me suis dit, » bon ça va rester comme ça ». Mais à la fin il y a vraiment eu cet espoir. Je me suis dit, si on double vite ce groupe pour la 2e place le prochain à attaquer ça sera Martin et ça s’est passé au dernier tour ».

« Je n’avais pas prévu sur le back flip et du coup pendant le tour d’honneur je me suis dit « il faut quand même le faire » et il y avait bien du public du coup j’ai profité d’une barrière pour le faire et ça. Et ça fait du bien de le faire ». Maintenant, il reste encore une course, soit le Sprint attendu pour dimanche, si le ciel donne son accord … « On dormira bien et on profitera avec les personnes qui sont là présentes. Mais pas besoin de faire des fêtes. En fait c’est comme un soulagement, du coup voilà, bien s’endormir avec 0 stress et on va dire du vrai bonheur. Demain il y a un Sprint mais on verra, peut-être qu’on va rester au box si vraiment la météo n’est pas du tout bonne. En revanche si en revanche si elle a lieu et qu’elle est un peu délicate avec la météo il y a aussi un coup à jouer ».

Il termine : « j’ai fait un paquet de départ et ça permet déjà de marquer l’histoire mais au moins, là, on peut surligner au moins cette course en Australie qui est vraiment une petite touche spéciale. Ce Grand Prix fait partie des plus fantastiques, des plus adorés de tous les pilotes, du coup pouvoir terminer premier de celui-là ça fait comme un effet de marquer encore un peu plus le coup ».

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Crédit classement motogp.com