Brad Binder, pilote d’usine KTM, a marqué le coup lors de la première journée du Grand Prix d’Australie à Phillip Island en réussissant un tour rapide qui lui a assuré une place pour la deuxième séance de qualifications MotoGP. Le Sud-Africain a su tirer parti des conditions difficiles et imprévisibles, où la météo a alterné entre soleil et pluie, pour finir en 7e position, à moins d’une demi-seconde de Marc Marquez.
La séance, perturbée par des averses possibles, a poussé tous les pilotes à attaquer dès le début pour réaliser leurs meilleurs temps. Binder et ses coéquipiers, Jack Miller et Pedro Acosta, ont initialement bien performé, se plaçant tous dans le top 10. Cependant, la fin de la séance s’est avérée plus compliquée pour certains. Jack Miller, en tête pendant un moment, a chuté et a terminé 12e, tandis qu’Acosta, qui était tombé en arpentant l’herbe humide après un freinage, n’a pu redémarrer sa moto et a terminé 13e.
Binder, malgré une séance qu’il a qualifiée de « décousue », a réussi à rester dans le top 10. Son chrono de 1’28.2 l’a placé 7e, assurant sa présence en Q2.
Brad Binder : « la moto n’est pas encore là où je le veux »
Il a exprimé son soulagement après la séance, déclarant : « je dois être satisfait après cette journée. Cela ne me semblait pas normal d’aborder directement les qualifications avec autant de pression. Le manque de la FP1a rendu tout plus étrange, tout le monde était pressé à cause de la crainte de la pluie. »
Malgré cette performance, Brad Binder a souligné qu’il n’était pas entièrement satisfait de ses sensations sur la moto : « j’ai commis plusieurs petites erreurs. La moto n’est pas encore là où je le veux. J’ai essayé les pneus médiums et durs à l’avant, mais le plus gros problème était à l’arrière. Le grip disparaissait simplement à plusieurs reprises quand je mettais les gaz. »
Comme tous les pilotes, Binder espère que la prochaine séance d’essais libres samedi matin permettra de peaufiner les réglages. Avec l’annulation du FP1, le programme a été ajusté pour permettre 40 minutes de roulage en FP2, au lieu des 30 minutes habituelles, pour compenser le temps perdu et permettre aux pilotes de mieux se préparer pour les qualifications.
MotoGP, Australie J1 : chronos